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Mondial : sept policiers français encadrent les supporters des Bleus au Brésil

Quelque 157.000 forces de l'ordre sont déployées dans les douze villes hôtes de la Coupe du Monde au Brésil. Parmi elles, sept policiers français sont mobilisés pour surveiller les milliers de supporters de l'équipe de France.
Article rédigé par Germain Arrigoni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les policiers français patrouillent aux abords du stade de Porto Alegre © RF/GA)

Il n'y a pas que les Bleus, leurs supporters et les journalistes tricolores qui ont traversé l'Atlantique pour ce Mondial. Il y a également des policiers. A l’instar des autres délégations, ils sont là pour faire l'interface entre les autorités brésiliennes - avec qui ils travaillent en étroite collaboration – et les Français.

"C'est une coopération internationale et nous sommes des facilitateurs" , résume Antoine Boutonnet, le commissaire de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). "Evidemment, nous sommes là pour surveiller les supporters mais nous veillons également à ce que tout se passe bien pour eux dans ce pays" , insiste-t-il.

Présence rassurante et dissuasive

Seules sept forces de l’ordre sont présentes pour encadrer les 17.000 supporters tricolores présents au Mondial. "Il ne s'agit pas de faire du nombre" , précise le commissaire Boutonnet. "Notre rôle est avant tout de rassurer le public et d'être dissuasif pour éviter les comportements à risque" .

Trois policiers sont basés au centre opérationnel à Brasilia et les quatre autres suivent le public des Bleus dans les villes où l'équipe de France joue. Ils interviennent aux abords et dans les stades mais également à la Casa bleue et aux Fan Fest.

  (Antoine Boutonnet, le commissaire de la division nationale de lutte contre le hooliganisme © RF/GA)

Un public bon enfant

Tous agents de terrain et spécialisés dans la lutte contre les violences , ces policiers ont un rôle différent par rapport aux problèmes rencontrés dans le championnat de France. "Le public de l'équipe national est plus calme, familial et festif qu'en Ligue 1" , souligne le commissaire Boutonnet. Même s'ils reconnaissent certains ultras qui ont fait le déplacement, tout se passe bien la plupart du temps : "Ils ne viennent pas au Brésil pour mettre le boxon vu le budget que ça représente" , analyse un policier qui suit Marseille le reste de l'année.

"C'est ma septième Coupe du Monde et ils m'ont aidé quelques fois" , témoigne Clément. "Ils m'ont permis d'amener un coq en Afrique du Sud en 2010 alors que les autorités n'en voulaient pas" , sourit ce supporter inconditionnel des Bleus.

Pour l'instant, les policiers français n'ont pas eu de grosses interventions à effectuer. Et s’ils espèrent que le Mondial se déroulera sans accro jusqu'à la finale le 13 juillet, ils conseillent aux voyageurs français de consulter le guide du supporter avant de venir au Brésil.

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