Matches truqués présumés de L2 : le président du club de Nîmes démissionne
Jean-Marc Conrad, soupçonné d'avoir arrangé ou tenté d'arranger des matches de L2 la saison passée pour éviter une relégation, a démissionné de la présidence du Nîmes Olympique. "J'ai pris la décision de démissionner de mes fonctions de président de Nîmes Olympique. Cette décision, à laquelle je n'ai pas été contraint, ne tend qu'à protéger les intérêts de mon club", a-t-il fait savoir ce vendredi par voie de communiqué. "Je vais pouvoir, dès lors, consacrer toutes mes forces et mon énergie à me défendre face à des accusations aussi injustes qu'infondées", poursuit-il.
►►► A LIRE AUSSI | Matchs truqués : le Nîmes Olympique dans la tourmente
Jean-Marc Conrad fait partie des six personnes mises en examen jeudi pour corruption active ou passive dans le cadre de l'enquête sur des matches présumés truqués, parmi lesquels figure un Caen-Nîmes le 13 mai. Le résultat (1-1) avait permis à Caen de monter en Ligue 1 tandis que Nîmes assurait son maintien. Il était depuis frappé d'une interdiction d'exercer, tout comme le président du Stade Malherbe de Caen Jean-François Fortin, également inquiété dans cette affaire. Âgé de 50 ans, Jean-Marc Conrad avait racheté le club de Nîmes au printemps 2014 avec un groupe d'investisseurs. Le principal actionnaire de Nîmes, Serge Kasparian, a également été mis en examen.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.