Ligue Europa (3e tour préliminaire retour) : Bordeaux et Marseille visent les barrages
Bordeaux n'a pas de marge
Vainqueurs sans grande marge de Videoton (2-1) au match aller, les Girondins de Bordeaux abordent la manche retour confiants dans leur capacité à "faire la différence" en Hongrie. Les hommes de Jocelyn Gourvennec sont conscients que si l'avantage au Matmut Atlantique peut suffire, le but encaissé peut aussi peser lourd : il suffirait à Videoton, deuxième du dernier championnat de Hongrie, d'en inscrire un seul sans en encaisser, pour se qualifier. Difficulté supplémentaire : le match ne se déroule pas à Székesfehérvár, résidence habituelle du Videoton FC (son stade Sostoi est en réfection), mais à Felcsút, village situé à 40 kilomètres, et dans un stade de substitution, à la capacité maximale de 4 000 places. C'est dire si le rendez-vous de la Pancho Arena (coup d'envoi à 19h) sent le piège champêtre, dans une mini-enceinte surchauffée par des supporters magyars réputés parfois difficiles à canaliser. La perspective n'effraie pas les Girondins. "On aurait aimé gagner avec un peu plus de marge, mais avoir encaissé un but, ça nous prépare pour le match retour", analysait le milieu Younousse Sankharé, double buteur à l'aller. "On a à coeur de faire un bon match, et on est capable de marquer à l'extérieur, c'est ce qui fait notre force. On a une équipe pour ça, avec des offensifs percutants. Je le dis et le répète, on va faire le job et tout faire pour gagner", insistait le Sénégalais. Dominateurs à l'aller, les Bordelais avaient en effet accumulé occasions... et déchet.
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Marseille devra marquer pour assurer
L'Olympique de Marseille se rend avec deux buts d'avance chez le novice belge d'Ostende (coup d'envoi à 20h45). Auteur d'un triplé à l'aller (4-2), l'attaquant Valère Germain a lancé l'OM sur une autoroute vers les barrages, et évité aux siens la pression d'un déplacement coupe-gorge dans la petite Versluys Arena annoncée à guichets fermés (8 500 spectateurs) pour sa première soirée européenne. Mais les Olympiens, rassurés par leur puissance de feu offensive, ont aussi fait preuve de fébrilité derrière, trompés deux fois sur coup de pied arrêté et en contre. Le comportement de leur arrière-garde, transformée cet été par les arrivées du défenseur central Adil Rami et du milieu défensif brésilien Luiz Gustavo, sera particulièrement scruté sur les bords de la mer du Nord. "Il suffit de prendre un but dans les premières minutes pour se mettre la pression", explique le meneur de jeu phocéen Dimitri Payet. "C'est du 50-50. Ça va très vite. Si on arrive à marquer là-bas, on sera plus tranquille." Il faudra aborder ce match "en étant conquérants", annonce l'entraîneur Rudi Garcia, loin de faire des calculs d'apothicaire : "Il faut jouer tous les matches pour les gagner." Le technicien devrait reconduire le même onze de départ qu'à l'aller. Cette formation bénéficiera d'un avantage non négligeable sur ses adversaires : elle a bénéficié d'une semaine sans compétition, alors que le KVO a joué, et perdu, dimanche dernier pour la première journée du Championnat de Belgique contre Mouscron (0-1). Tous les feux sont au vert...
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