Replay Revivez la finale de la Ligue Europa entre l'Atlético Madrid et l'OM

Article rédigé par Pierre Godon, Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour

L'OM a disputé sa cinquième finale européenne face à l'Atlético Madrid. Mais les Marseillais n'ont pas réussi à vaincre les Madrilènes (0-3).

Ce qu'il faut savoir

L'Atlético Madrid a dominé Marseille, en finale de la Ligue Europa, mercredi 16 mai à Lyon. Les Madrilènes ont marqué trois buts. La rencontre a également été marquée par un gros coup dur pour l'OM : à la 31e minute, l'équipe a perdu sur blessure son capitaine Dimitri Payet, en pleurs au moment de quitter le terrain. 

L'OM assommé. Les Marseillais ont concédé un but sur une erreur défensive à la 20e minute. Une mauvaise relance de Mandanda, un mauvais contrôle de Franck Zambo Anguissa, et Antoine Griezmann qui a jailli dans son dos et a trompé un gardien olympien abandonné. Puis, Antoine Griezmann a marqué un deuxième but sur une contre-attaque fulgurante à la 48e minute, soit peu après le coup d'envoi de la seconde période. Enfin, Gabi a enterré tout espoir en marquant un troisième but à la 90e minute.

Dimitri Payet sort du terrain en pleurant. Le capitaine de Marseille, qui revenait de blessure, n'a pu tenir qu'une demi-heure. Il a quitté la pelouse en pleurant, très applaudi par les supporters marseillais. Cette sortie sur blessure inquiète en vue de la liste des 23 Bleus que Didier Deschamps dévoilera jeudi pour la Coupe du monde en Russie (14 juin-15 juillet).

La France entière derrière l'OM... ou presque. Les Phocéens se targuaient d'être soutenus partout dans l'Hexagone. Le club a su fédérer, par sa longévité au plus haut niveau, plusieurs générations de supporters. A commencer par Emmanuel Macron, 40 ans, natif d'Amiens, coincé ce mercredi soir dans un sommet international en Bulgarie.

L'Atlético, épouvantail de la scène européenne. Et on ne parle pas du visage patibulaire de German "El Mono" Burgos, qui supplée Diego Simeone, l'entraîneur, sur le banc des Colchoneros. Avec son attaque clinique où figure un Antoine Griezmann en feu, sa défense infranchissable avec dans les buts Jan Oblak, considéré comme le meilleur gardien du monde, le club espagnol faisait peur. A juste titre.