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Battu à Dniepropetrovsk (1-0), Saint-Etienne est éliminé

Incapables de trouver la faille, les Verts se sont même inclinés à Dniepropetrovsk (1-0). Ils quittent la Ligue Europa la tête basse, dès la phase de poules. Derniers du groupe F, ils n’auront gagné aucun de leurs six matches. Le Dnipro accompagnera l’Inter Milan, qui a frôlé la défaite surprise chez les modestes Azerbaïdjanais de Qarabag (0-0).
Article rédigé par franceinfo
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Il leur fallait marquer. Une fois de plus, ils n’y sont pas parvenus. Ce manque d’efficacité offensive, si criant, si pénalisant, aura donc coûté cher aux Stéphanois. Le revers de jeudi soir, à Dniepropetrovsk (1-0), n’a fait que sceller leur sort : contrairement à son bourreau du jour, l’ASSE ne jouera pas les 16es de finale de la Ligue Europa. Il s'en est fallu d'un but injustement refusé à Qarabag, dans le temps additionnel, face au leader intériste (0-0), pour que les modestes Azerbaïdjanais soient dans le bon wagon.

Pour Saint-Etienne, aucune injustice. Son bilan dans ce groupe F ne l’autorisait pas à voir plus loin. Quand on n’inscrit que deux buts, deux petits buts, en six matches, qu’on concède cinq nuls et une défaite, objectivement, on n’a pas grand-chose à espérer. Cet espoir, le 4e de Ligue 1 l’aurait pourtant entretenu si Monnet-Paquet (59e) avait converti une occasion en or à l’heure de jeu (59e). A cet instant, l’ASSE croyait encore en ses chances. C’était sept minutes avant l’ouverture du score ukrainienne, signée Fedetskiy, bien aidé par un renvoi hasardeux de Perrin (1-0, 66e).

Quatre attaquants, zéro but

Dommage pour les Verts, qui s’étaient enfin décidés à prendre les choses en main depuis le retour des vestiaires. Car au terme d’une première période moribonde, ils n’ont pas cadré la moindre frappe. Stéphane Ruffier a même dû s’employer pour repousser celle de Kravchenko (25e). Avant de sortir le grand jeu dans les ultimes minutes (83e).

Malgré la présence du quatuor Gradel-Mollo-Monnet-Paquet-Van Wolfswinkel, l’attaque stéphanoise est restée désespérément muette. Ce mal offensif explique beaucoup de choses. A commencer par le premier revers des Verts depuis deux mois.

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