Thomas Meunier : “La Machine” est lancée
La lumière est venue du jeune Belge. D’une frappe limpide arrivée plutôt tard, à la toute fin du match, Thomas Meunier a libéré les Parisiens en leur offrant la victoire face à Bâle et la qualification en huitièmes de finale de Ligue des champions.
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L’international belge ne s’est pas contenté d’envoyer une reprise de volée lumineuse de l’extérieur du pied (et de la surface) dans la lucarne de Tomáš Vaclík. Le latéral a réalisé un match plein, et montré qu’il était plus qu’un simple faire-valoir derrière Serge Aurier, mis au repos à cause d’une cheville douloureuse.
Un passionné de Dali
Bon dans le duel grâce à son solide gabarit assez inhabituel à son poste, le jeune latéral de plus d'1,90m a aussi montré ses qualités de débordement (son atout majeur) face aux Suisses. Proposant sans cesse des solutions le long de la ligne de touche, il a notamment bien combiné avec Marco Verratti, jamais aussi heureux que lorsqu’il a des propositions en profondeur. Plus tôt dans le match, c’était déjà par Thomas Meunier qu’était venu le premier but : sur un corner détourné, sa frappe à ras de terre avait été déviée dans les filets par Blaise Matuidi.
La moins connue des recrues de l’été parisien n’est pas arrivé sur la pointe des pieds au PSG. Grande gueule, excentrique, l’homme détonne dans le monde du football. Passé par une école d’art, passionné de Dali, formé au poste d’attaquant, le jeune homme de 25 ans arrivé de Bruges pour 7 millions d’euros sait faire parler de lui. Inconnu au bataillon à son arrivée, lui qui n'est pas passé par les centres de formation et a démarré en D3 belge est pourtant la recrue de l’été qui impressionne. Sa performance contre Bâle devrait montrer au grand public qu’il est plus qu’un personnage atypique.
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