Pogba, le maître à jouer de la Juve
"Ce l'abbiamo noi, ce l'abbiamo noi, Paul Pogba ce l'abbiamo noi" : "Pogba, c'est nous qui l'avons, c'est nous qui l'avons" ; voilà ce que crient les supporters de la Juventus quand le joueur français est sur le terrain. Le patron, c’est bel et bien lui. Il a beau ne pas avoir 22 ans (il les aura le 15 mars), Paul Pogba n’a déjà plus rien d’un enfant. Le jeune homme d’1m88 est aujourd’hui l’un des meilleurs joueurs au monde. Sa valeur est estimée à près de 66 millions d’euros, ce qui fait de lui le sixième footballeur le plus cher, juste derrière un autre prodige, le Brésilien Neymar.
Son entraîneur, Massimiliano Allegri, le voit encore aller plus haut : « Il a un immense potentiel, et je crois qu’il ne l’exploite pas encore totalement ». Pourtant, depuis son arrivée en 2012, Paul Pogba est en train d'atteindre une autre dimension. A la Juve, malgré le retour de blessure de Pirlo, la plupart des ballons passent par lui, qui s’assume malgré son jeune âge comme le meneur de jeu de l’équipe italienne. Alex Ferguson, qui l’a entraîné entre 2010 et 2012, l’avait prédit, en avouant que « ce garçon [avait] beaucoup de potentiel, et qu’il [était] dans le bon club ». Non-conservé finalement par Manchester United, le jeune homme atterrit en Italie, où il explose littéralement.
Un joueur indispensable, qui plaît à toutes les générations
Sa force physique, son aisance technique et sa vision du jeu font rapidement l’unanimité au sein du club. Son look inspire les plus jeunes, fans du nouveau maître de jeu des Bleus. Sa vision du football plaît aux plus anciens et spécialistes de ce sport, qui voient en lui un futur très grand. Seul ombre au tableau : ses coups de sang et sautes d’humeurs, qui lui valent parfois des cartons qui auraient pu être évités.
Si son avenir à la Juve n’est pas encore assuré, son contrat qui le mène jusqu’en 2016 n’ayant toujours pas été renouvelé, Paul Pogba continue de faire les beaux jours du leader de la Serie A. Et, alors qu’il n’a pas encore 22 ans, il s’affirme comme l’un des nouveaux patrons du football mondial. Un statut qu’il lui faudra confirmer ce mercredi, face à l’Olympiakos.
Mathilde L'Azou
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