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Olympiakos-PSG: Paris va-t-il assumer ?

Opposés ce soir (20h45) aux Grecs d'Olympiakos, les Parisiens font leur entrée dans la Ligue des Champions. Après une épopée avortée en quarts de finale la saison dernière, le PSG doit désormais répondre aux exigences de ses dirigeants. Et assumer son statut de favori.
Article rédigé par franceinfo
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Zlatan Ibrahimovic.  (MIGUEL MEDINA / AFP)

On ne dépense pas 110 millions pour remporter un championnat qui "trône" à la sixième place du classement UEFA, juste derrière le Portugal. En réalité, les propriétaires du club francilien sont obsédés par l'Europe. Pourquoi ? Parce que la mythique compétition est le seul véritable objectif des richissimes dirigeants. Pour faire du Paris Saint-Germain une marque mondiale, les décideurs qataris savent bien que leurs protégés doivent conquérir l'Europe. Alors, ils y ont mis les moyens : Cavani pour 64 M€, Marquinhos pour 35M€, Digne pour 13 M€... Quand on aime on ne compte pas, et Paris est fou de la coupe aux grandes oreilles. 

Paris dans l'enfer grec 

Alors, quand les Rouges et Bleus tirent Benfica, l'Olympiakos et Anderlecht, on se dit qu'ils sont "vernis". Et pour cause : dans le même temps, l'OM jouera Arsenal, Dortmund et Naples. Rares sont les observateurs qui prédisent une qualification marseillaise, mais nombreux sont ceux qui s'attendent à un succès parisien. Le PSG, favori de sa poule, doit assumer son statut. Jamais évident, surtout quand on affronte l'Olympiakos chez lui, dans l'enfer du stade Karaiskaki. 

Le terrain de jeu du Pirée est incontestablement l'une des forces de l'Olympiakos, et un formidable handicap pour ses adversaires. Les joueurs parisiens, qui se sont envolés lundi matin pour rejoindre la capitale grecque, affronteront les Rouges et Blancs dans un stade bouillant et plein à craquer : annoncé à guichets fermés, le stade Karaiskaki accueillera vraisemblablement plus de 33000 spectateurs dans une ambiance survoltée. Le milieu slovaque de la "Thrylos" (ndlr: surnom de l'Olympiakos signifiant "légende") Vladimir Weiss a tenu à mettre en garde les Parisiens en conférence de presse :  l'emporter en Grèce ne sera pas tâche aisée :"chaque match est important pour nous, quel que soit l’adversaire. Benfica et Anderlecht sont de bonnes équipes, mais les gens attendent le match contre le PSG. Il y a à Paris de grands joueurs, très coûteux. Tout le monde veut les voir, le stade sera bondé. On peut vraiment s’attendre à un public qui répond présent et une ambiance fantastique". Les partenaires de Zlatan sont prévenus : les fans grecs n'hésiteront pas à piétiner la fleur de lys. 

Un Olympiakos "made in Ligue 1" 

Carl Medjani (ex Ajaccio, Monaco), Delvin N'Dinga (ex Auxerre, Monaco), Sergio Contreras (ex Monaco), Paulo Marchado (ex Toulouse), Javier Saviola (ex Monaco) et Joel Campbell (ex Lorient) ont tous foulé les pelouses de Ligue 1. Un bon point pour les Grecs ? Peut-être. C'est toujours mieux de jouer une équipe que l'on a déjà rencontré par le passé. Et puis, pour le moment, la mayonnaise a plutôt bien pris : ce week-end, l'Olympiakos n'a pas fait de détails en Championnat. Faciles vainqueurs de Xanthi samedi, les tenants du titre ont signé leur quatrième succès de la saison et s'installent en tête du classement. Javier Saviola a ouvert le score et Konstantinos Mitroglou a inscrit un triplé. En face, Paris qui a balayé facilement Bordeaux vendredi dernier (2-0) devra faire sans Alex et Pastore, mais pourra compter sur le retour de Lavezzi et Menez. Derrière, Laurent Blanc, le coach parisien,  pourrait bien titulariser le jeune Marquinhos aux côtés de Thiago Silva. 

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