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Naples, à la recherche de l'exploit face au Real

Le Real Madrid n'est pas au mieux, Naples est trop aléatoire. Ce huitième de finale retour de Ligue des Champions (3-1 à l’aller pour les Madrilènes) qui ce joue ce mardi soir au stade San Paolo est pourtant déterminant. Et le défi est bien défini pour chacune des formations : les Napolitains courent toujours après un premier quart de finale de C1 dans leur histoire ; le recordman espagnol de la compétition voit plus loin avec potentiellement une 7e demi-finale consécutive (record) et la défense de son titre.
Article rédigé par franceinfo
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Cristiano Ronaldo entouré de Napolitains au match aller. (KIERAN MCMANUS / BACKPAGE IMAGES LTD)

Alors que le FC Barcelone, codétenteur du record actuel avec six demies d’affilée, est mal embarqué face au Paris Saint-Germain, le Real compte bien s’affirmer par rapport à son grand rival. Mais avant de penser à ce record et même au quart de finale, il faut d’abord terminer le travail au Stadio San Paolo.

M.Sarri : « On peut le faire »

Un antre où les Italiens ne sont plus aussi irréprochables que l’an passé : en 23 matchs (Serie A + Ligue Europa) lors de la saison 2015/2016, quatre équipes avaient concédé le nul, toutes les autres étaient tombées. Cette saison, c’est plus compliqué avec déjà trois défaites à domicile. Mais malgré le revers au match aller et la supériorité de l’adversaire, l’entraîneur Maurizio Sarri y croit : «Ils en sont à 46 matchs de suite avec au moins un but. Ils sont favoris mais on peut leur rendre la soirée très compliquée. La pression est sur le Real. Les plus riches du monde, c'est eux. Les champions en titre, c'est eux. Nous, nous avons un public qui est champion du monde et ce soir toute l'Europe le verra. On peut le faire ! »

Le technicien italien en attendra de nouveau beaucoup de Lorenzo Insigne, buteur et seul joueur offensif à plus de 100 ballons touchés, et plus de Dries Mertens (4 duels gagnés sur 13) pour animer l’attaque. « Ils ont des petits gabarits très bons techniquement, qui bougent beaucoup, intenses et rapides. Ils vont forcément réussir à prendre la profondeur parce qu’ils vont jouer de manière offensive. Par moments, nous allons souffrir » craint de son côté le coach madrilène Zinédine Zidane.

L’énergie doit donc être la même mais l’efficacité doit être améliorée. Keylor Navas a offert leur seul but aux visiteurs ; pour le reste, les Napolitains ont eu beaucoup de mal à créer le danger (8 tirs, 2 cadrés). Tout le contraire d’un Real ultra-offensif, présent au pressing et techniquement supérieur grâce au milieu Kroos-Casemiro-Modric (2 buts pour les deux premiers nommés). Les contenir pour mieux se projeter, tel sera l’objectif du SSC Napoli pour rêver d’un exploit.

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