Montpellier s'incline face à Arsenal
Débuts compliqués pour Montpellier. Mis sur orbite par une panenka audacieuse de Belhanda sur un pénalty généreux accordé en tout début de match, le MHSC s'est fait rejoindre rapidement et n'a pas réussi à renverser la tendance malgré une deuxième mi-temps convaincante avec une balle d'égalisation au bout du pied en toute fin de match. Les Montpelliérains n'ont pas démérité et peuvent se mordre les doigts.
René Girard (entraîneur de Montpellier): "Je crois qu'on peut avoir à la fois beaucoup de satisfaction et de regrets. En deux minutes, on ne tue pas le match mais presque. On n'a pas trop limité la casse et après on fait une deuxième période exemplaire, pleine de détermination. Le haut niveau ça ne pardonne pas, ils ont deux occasions et les mettent au fond."
Malgré son histoire européenne (32 matches, dont un quart de finale de Coupe des Coupes perdu contre Manchester United en 1990-91), Montpellier, qui disputait son premier match de Ligue des champions, mesure ainsi le travail qui lui reste à accomplir pour espérer bien figurer dans la compétition. Et pour un tel baptême du feu, l'équipe de René Girard aurait pu rêver meilleur contexte. Car avec trois défaites en cinq journées de Ligue 1, c'est une équipe en proie au doute et à la défense friable qui accueillait les "Gunners".
Une seule frappe pour Giroud
En attaque, Girard avait décidé de laisser sur le banc son décevant attaquant argentin Emanuel Herrera, au profit de Souleymane Camara tandis que du côté d'Arsenal, Olivier Giroud, transféré à Londres durant l'été, retrouvait ses anciens partenaires, mais pas son efficacité. Impliqué sur les deux buts de Podolski et Gervinho, Giroud ne s'est mis en position de frappe qu'une seule fois.
Les hommes de Girard auront conservé leur avantage au score pendant 7 minutes. C'est le temps qu'il aura fallu à Podolski pour remettre les deux équipes à égalité suite à un beau mouvement collectif. Trouvé par Diaby, Cazorla transmet à Giroud. Inspiré, l'ancien montpelliérain décale en une touche vers l'attaquant allemand qui, seul dans l'axe à l'entrée de la surface, n'a plus qu'à ajuster Jourdren à bout portant.
Dans la foulée, les Gunners enfoncent le clou et la tête des Héraultais sous l'eau par l'intermédiaire de Gervinho. A la réception d'un centre de Jenkison, l'ancien lillois fusille le gardien héraultais. Montpellier avait encore péché par sa défense face à une équipe qui n'avait jusque là jamais perdu lors de ses déplacements en France en C1."Nous avons été très bons en première période, cela a été un peu plus dur en seconde période physiquement, reconnaît Steve Bould, l'entraîneur adjoint d'Arsenal. Le public les a beaucoup encouragé, c'était assez intimidant de jouer dans cette atmosphère."
Belhanda rate la balle d'égalisation
Devant un Arsène Wenger installé en tribunes, purgeant le premier de ses trois matches de suspension, Arsenal n'avait dès lors aucun mal à gérer son capital. A une minute de la pause, Giroud héritait de son unique occasion, une reprise de volée sur un centre de Podolski, avant de céder sa place à la 76e minute. A la reprise, Montpellier se faisait extrêmement pressant.Cabella se battait et récupérait une balle dans la surface dans les pieds de Diaby mais catapultait le ballon au dessus (47e).
Belhanda, de loin le Montpelliérain le plus en vue, alertait ensuite Mounier qui reprenait sans contrôle et sans réussite (53e). Deux minutes plus tard, Cabella, d'une magnifique balle lobée, trouvait la barre transversale. Et à dix minutes du terme, Belhanda gâchait une énorme balle d'égalisation: après avoir fait le plus dur en éliminant Mertesacker, il tirait à bout portant sur le gardien Mannone.
Les matchs se suivent et se ressemblent donc pour Montpellier qui aura dès vendredi l'occasion de se reprendre en recevant Saint-Etienne pour la 6e journée de L1.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.