Marquinhos au milieu, le PSG focalisé sur le sportif... ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du PSG
• Thomas Tuchel ne se sent pas en danger
Malgré la défaite inaugurale face à Manchester United au Parc des Princes (2-1), Thomas Tuchel "ne se sent pas en danger" avant le match face à Başakşehir, qui disputera la première rencontre à domicile de son histoire en Ligue des champions ce mercredi. L’entraîneur allemand se refuse d'ailleurs à toute crainte : "Un coach ne peut jamais avoir peur d’un résultat. Ce n’est pas possible. Je reste concentré, je sais comment on prépare des matchs et les autres choses ne m’intéressent pas." Pour se rassurer, Tuchel rappelle également que le PSG "a gagné six fois en Ligue 1 et ça reste une grande performance. Je pense que personne ne peut dire autre chose."
• Marquinhos jouera (encore) au milieu
Alors que Presnel Kimpembe avait affirmé "on ne sait pas encore comment on va jouer demain", son entraîneur a précisé la position de Marquinhos quelques minutes plus tard. Comme lors de la victoire face à Dijon, en championnat (4-0), le Brésilien va jouer au milieu. L’occasion pour Tuchel de préciser ce choix : "C'était une décision pour l’équipe et pas contre quelqu’un ou contre Danilo (Pereira, repositionné en défense centrale). Je réfléchis beaucoup car j’aime beaucoup le travail de Marqui au milieu et j’ai vraiment l’impression qu’il est plus important au milieu parce qu’il peut aider tout le monde à ce poste." Convaincu, l’entraîneur parisien a même annoncé que le Brésilien allait "jouer au milieu pour nous aider à gagner ce match."
Quant à l’adaptation de Danilo en défense centrale, Kimpembe n’est pas inquiet : "Ce n’est pas un problème de s’adapter. Il a déjà joué à ce poste. Si le coach le met là, c’est qu’il ses raisons et il faut savoir les respecter." Le titi parisien a affirmé qu’il allait aider son équipier à s'adapter "mais il est déjà très intelligent, fort et prêt mentalement pour ce genre de match. C'était le capitaine FC Porto."
• Tuchel espère que la défaite contre Manchester a servi de leçon
Peu importe le onze aligné, Thomas Tuchel "espère que le match contre Manchester United était le dernier moment pour nous rappeler que c'était absolument nécessaire de tout donner physiquement pour être capable de gagner." L’entraîneur a en effet évoqué la situation comptable : "C’est le deuxième match de Ligue des champions, on a 0 point." Un total situé bien loin des "attentes toujours élevées" du club parisien.
Et si l’Allemand est venu à Istanbul "pour montrer qu’on veut absolument gagner et que nous sommes capables de jouer beaucoup beaucoup mieux que la semaine dernière", il s’attend à une rencontre compliquée face à Başakşehir : "On joue contre le champion de Turquie, une équipe avec beaucoup d’expérience et d’intensité. Il nous manque des joueurs mais on a beaucoup de qualités, de la confiance."
• La situation diplomatique n’inquiète pas les Parisiens, focalisés sur le sportif
Cette rencontre s’inscrit dans un contexte diplomatique délicat, tendu par les relations entre Recep Tayyip Erdoğan et Emmanuel Macron. Thomas Tuchel n’est toutefois pas inquiet : "On a entendu des choses. Je suis triste que tout le monde ne puisse pas vivre ensemble et en harmonie mais pas inquiet." Avant d’ajouter : "J'espère que la politique n’aura pas d’implication sur le sport." L’entraîneur a toutefois confié "réfléchir" à évoquer la situation diplomatique avec ses joueurs : "Peut-être qu’on va le faire parce que nous ne sommes pas seulement des joueurs de foot, on vit ensemble dans un monde. Il y a quelques tensions, c’est une situation particulière et on va réfléchir pour donner un avis ou clarifier la situation pour des joueurs mais pas trop."
Le mot d’ordre reste cependant le terrain pour Tuchel : "Le focus c’est le sportif et c’est aussi un de nos privilèges de pouvoir jouer en LDC et donner le signal que c’est possible de jouer sur un niveau sportif." Même réponse pour Presnebl Kimpembe, plus bref : "Nous sommes des footballeurs et tant que l’UEFA donne son accord pour venir jouer ici, on vient jouer notre match de football puis on rentre à la maison. Ce qui se passe politiquement n’est pas de notre ressort." Et lorsqu’un journaliste l’a relancé, lui demandant s’il ressentait les tensions à Istanbul, le défenseur français a évacué, tout sourire : "Non pas du tout. R.A.S."
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