Cet article date de plus de huit ans.

Ligue des champions : Wolfsburg veut bousculer le Real

En théorie, l’opposition entre le Real Madrid et Wolfsburg, ce mercredi soir en quart de finale aller de la Ligue des champions, est largement favorable au club madrilène. Les Espagnols, ultra-favoris et plus sûrs d’eux que jamais après leur victoire face au FC Barcelone le week-end dernier, se méfient toutefois d’un excès de confiance et s’interdisent de sous-estimer leur adversaire. Les Allemands, novices à ce stade de la compétition, espèrent, quant à eux, créer la surprise… et avoir un peu de chance.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Wolfsburg accueille le Real pour le match aller des quarts de finale de la Ligue des champions, avec l'envie de créer la surprise. (JOHN MACDOUGALL / AFP)

Sur le papier, c’est sans conteste la rencontre la plus déséquilibrée de ces quarts de finale. D’un côté, le Real Madrid, club le plus titré de l’histoire de la Ligue des champions avec dix titres, pointant à la troisième place du championnat espagnol et vainqueur samedi du Clasico contre le FC Barcelone (2-1). De l’autre, Wolfsburg, actuel huitième de la Bundesliga, battu vendredi 3-0 par le Bayer Leverkusen et en difficulté dans le championnat allemand, où il enchaîne une série de trois défaites.

Ces quarts de finale seront une grande première pour Wolfsburg, qui n’avait jamais atteint ce niveau de la compétition auparavant. Il faut dire que ce n’est que la deuxième participation du club allemand à la Ligue des champions, après une première apparition en C1 en 2009-2010. Le Real, lui, dispute les quarts de finale pour la 33e fois.

Déjà très à l’aise dans leur compétition fétiche, les Madrilènes abordent la rencontre avec un surplus de confiance engrangé à la suite de leur victoire lors du Clasico. Le club espagnol ne s’en cache pas : il ambitionne d’obtenir un onzième titre européen. "Nous connaissons l'importance de la Ligue des champions et nous savons ce que nous voulons réaliser", a déclaré Zinédine Zidane, le coach madrilène. Le Real se méfie pourtant de son adversaire allemand. Zidane a tenu à rappeler que Wolfsburg a terminé premier en phase de poule. Hors de question, donc, de sous-estimer les "Loups". Car, comme l’a souligné Casemiro, le milieu défensif du Real, arrivé à ce stade de la compétition, "il n’y a pas de match facile".

« Renverser la montagne »

Les "Loups", eux, n’ont pas peur du grand méchant Real, même si Dieter Hecking, l’entraîneur allemand, a avoué qu’il aurait préféré affronter le Benfica. Josuha Guilavogui, le milieu défensif de Wolfsburg, rappelle que son équipe n’est "pas là par hasard" : "On a toujours répondu présent en Ligue des champions. Le Real est super favori, mais en foot, tout est possible."

Le Français reste réaliste, même s’il se permet d’espérer : "Il faudra faire un match d'hommes et d'équipe, un très très gros match pour renverser la montagne qu'est le Real. Et peut-être un peu de chance. Au niveau qualités techniques, ils sont supérieurs. Mais c'est comme dans un match de Coupe, le petit met parfois des ingrédients permettant de surprendre le gros favori."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.