Ligue des champions : Monaco joue (déjà) gros
Depuis sa remontée en Ligue 1 en 2013, la formation monégasque s'impose comme l'un des clubs majeurs de l'élite, classé une fois 2e (2014) et deux fois 3e (2015, 2016), un cran derrière l'intouchable Paris SG mais à la lutte avec Lyon. A l'échelle européenne en revanche, c'est pour l'instant moins régulier, avec une superbe campagne de Ligue des champions achevée en quart de finale en 2015, face au futur finaliste la Juventus Turin, avant une élimination piteuse dès les barrages la saison dernière, face à Valence.
Une élimination qui a eu des conséquences financières - la prime allouée aux clubs disputant la phase de groupe est fixée à 12 millions d'euros par l'UEFA, plus 1,5 M euros par victoire et 500.000 euros par match nul - mais aussi sportives, puisque les joueurs de l'effectif ont eu du coup moins de matches pour se mettre en valeur et en confiance.
Falcao à la relance
Cette saison donc, l'ASM espère ne pas connaître la même déconvenue, car la C1 fait partie de ses objectifs de la saison. Non tête de série, elle a toutefois hérité d'un adversaire coriace dès le troisième tour préliminaire, Fenerbahçe. Le club turc sera privé de plusieurs cadres, Mehmet Topal, Volkan Sen, Alper Potuk, mais reste une solide formation, 2e du dernier championnat national et renforcée par les arrivées du défenseur slovaque Martin Skrtel, de son homologue russe Roman Neustädter, et du Néerlandais Gregory van der Wiel, ancien joueur du PSG.
Pour tenter de forcer ce verrou, l'ASM devrait s'appuyer sur un 4-4-2 préparé en matches de pré-saison prolixes en buts (18 marqués, 15 encaissés en 7 rencontres) avec deux revenants à l'attaque : Valère Germain, plutôt en vue chez le voisin niçois la saison passée, et surtout Radamel Falcao, de retour au pied du Rocher après deux exercices ratés à Manchester United puis Chelsea.
"El Tigre" entend se relancer cette saison à la pointe de l'attaque monégasque. Mais quel meilleur écrin pour une renaissance que la reine des compétitions européennes? Il faudra pour cela écarter Fenerbahçe, avant de défier un autre adversaire en barrages les 16 et 17 et 23 et 24 août. Ce pourrait être un cador européen, Porto, l'AS Rome ou Manchester City qui, comme Monaco, joueront déjà gros.
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