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Ligue des champions – Le PSG vise une victoire et la première place face à Ludorogets

Comment oublier cette déroute à Montpellier (3-0) ? Le Paris Saint-Germain a les clés en mains, ce soir lors de l’ultime journée de la phase des poules de Ligue des champions, pour y parvenir. Au Parc des Princes, face aux modestes bulgares de Ludogorets (20h45), le PSG doit s’imposer s’il veut camper le fauteuil de leader du groupe. Le naufrage à la Mosson paraitrait loin et Paris pourrait aborder sereinement les huitièmes de finale…
Article rédigé par Quentin Ramelet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Au match aller, Edinson Cavani, auteur d'un doublé, avait permis au PSG de s'imposer logiquement sur la pelouse de Ludogorets (3-1). (NIKOLAY DOYCHINOV / AFP)

Pour un champion, la réaction est toujours plus attendue que pour un autre. Pire, si nouvel échec il y a, on parle déjà de crise. Au PSG, depuis l’ère qatarie, cette situation est arrivée que trop rarement. Du moins en championnat. Car cette cuisante et lourde défaite à Montpellier samedi dernier est survenue à quelques jours d’un match de Ligue des champions importantissime. Mauvais timing ? Oui, car Unaï Emery et ses hommes détestent évidemment la défaite, encore plus ce genre d’humiliation. Mais non car Unaï Emery et ses joueurs ont à cœur de montrer leur capacité à réagir immédiatement. Ce soir, face à Lugororets, une victoire, avec la manière accessoirement, viendrait tout simplement éteindre l’incendie. Mais la pression est forte. Car une contre-performance est formellement interdite.

« On va bien réagir, comme d’habitude »

Personne ne voit Arsenal, en déplacement à Bâle, lâcher le moindre mou à Paris. L’équation est simple : si les Gunners font un meilleur résultat que Paris alors le leadership de la poule reviendra au club londonien. Par conséquent, la jolie prestation offerte face à la formation d’Arsène Wenger (2-2) il y a quinze jours ne servirait plus à rien. Autant dire que pour le club de la Capitale, cette hypothèse n’est pas du tout envisageable. Ni pour Maxwell d’ailleurs qui semblait apaisé en conférence de presse : « la défaite à Montpellier nous a fait vraiment mal, mais on va bien réagir, comme d’habitude. C’est notre objectif, nous voulons absolument terminer premiers de notre poule. Le groupe a déjà montré du caractère, on s’est sortis plusieurs fois de situations difficiles.»

Le retour du 4-2-3-1 ?

Un état d’esprit évidemment partagé par le technicien espagnol : « nous devons penser au chemin parcouru jusqu’ici. Je pense qu’il y a une bonne progression et il faut penser positif. » Sans Verratti « suspendu », Pastore et Rabiot « pas remis », Emery devra composer avec un milieu de terrain bricolé. Bien que « ses trois cadres », Thiago Silva, Blaise Matuidi et Thiago Motta, seront sans doute sur la pelouse. Seul un doute subsiste pour le dernier, « souffrant d’un mollet après Montpellier ». Enfin, la question perdure sur le 4-3-3 proposé à Montpellier, un véritable échec, plutôt que d’aligner le précédent 4-2-3-1, pourtant efficace ces dernières semaines, et où Hatem Ben Arfa devrait repasser numéro dix. Retrouver un système de jeu aussi peu convaincant serait clairement surprenant...

Quoiqu’il en soit, l’enjeu reste le même. Avec ou sans ses meilleurs atouts, le PSG a son destin en mains. Une victoire lui sortirait la tête de l’eau. Une contre-performance le plongerait dans la crise.

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