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Arsenal-PSG : Deux visages pour une première place

Malgré plusieurs périodes de domination, le Paris Saint-Germain n'a obtenu qu'un nul (2-2) sur le terrain d'Arsenal. Un résultat qui lui permet tout de même de piquer la première place du groupe aux Londoniens.
Article rédigé par Hugo Monier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Paris prend la tête du groupe A ! Avant de conclure sa phase de poule contre Ludogorets, le PSG se retrouve en position favorable grâce à son match nul contre Arsenal (2-2). Après l'ouverture du score de Cavani (18e), Arsenal s'est réveillé pour renverser la situation par Giroud (45e) sur penalty et un but contre-son-camp de Verratti (60e). Mais Lucas a offert le nul à son équipe (83e), lui permettant de dépasser Arsenal à la différence de but particulière (1-1 domicile, 2-2 à l'extérieur).

Docteur Paris et Mister Saint-Germain

Comme souvent cette saison, Paris a montré deux visages. Le début de match est dominé, contrôlé, étouffé. Pressing haut, vitesse, Arsenal a du mal à exister. Logiquement, Paris ouvre le score dès la 18e minute. Blaise Matuidi, positionné en ailier gauche ce soir, est lancé sur la gauche de la surface. Il centre vers Edinson Cavani au second poteau dont le tacle glissé envoie le ballon au fond. Cette fois, c'est la bonne ! Le PSG d'Emery va enfin tenir son match référence sur la scène européenne. Etrangement la même sensation qu'au match aller, et le même scénario. Juste avant la mi-temps, alors que Paris semble en parfaite maîtrise, Gregorz Krychowiak perd un ballon bête devant sa surface. Özil récupère et décale parfaitement Alexis Sanchez. Rusé, le Chilien profite du retour précipité de "Krycho" pour obtenir un penalty peu évident. Olivier Giroud, transparent jusque-là, se charge d'exécuter la sentence. 

Arsenal se réveille 

Secoué juste avant la mi-temps, le PSG ne profite pas de la pause pour reprendre ses esprits. Au retour des vestiaires, les Parisens somnolent et Arsenal mène la danse. Lucas tente de sortir ses camarades de leur torpeur en envoyant un coup franc sur la transversale (54e). Mais six minutes plus tard, Marquinhos dégage un ballon dans sa surface sur un Marco Verratti endormi. L'Italien, pris par surprise, envoie le ballon dans son propre but (60e). Voilà les Parisiens réveillés. Ils retrouvent progressivement leur visage de la première période. La sortie du catastrophé Krychowiak, remplacé par Hatem Ben Arfa, leur donne un nouvel allant. Et le remplaçant fait la différence. Pas balle au pied, comme il était habitué à Nice, mais sur corner. Habituellement destinés à Cavani au premier poteau, Ben Arfa décide de changer. Avec succès puisqu'il trouve Lucas au second poteau, dont la tête légèrement détournée par Alex Iwobi surprend David Ospina. Le PSG aurait même pu (ou dû) s'imposer. Mais Cavani, par trois fois (Ospina, non cadré, Ospina), n'est pas parvenu à conclure l'affaire. 

Paris avance et recule 

Malgré les errements, le projet de jeu d'Unai Emery au PSG se distingue clairement. Intensité, pressing, verticalité. Et, comme en première période, il semble redoutable lorsqu'il fonctionne. Mais le PSG manque de constance et de tranchant offensif. Les récupérations hautes sont encore trop peu suivies d'occasions concrètes. Les absences de Javier Pastore et Angel Di Maria jouent sans doute. D'ici les huitièmes de finale en février, le Professeur Emery doit trouver la bonne formule pour s'assurer que son PSG bascule du bon côté. 

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