Ligue des champions : le PSG éliminé dès les huitièmes de finale pour la troisième année consécutive
Manchester United a arraché sa qualification dans le temps additionnel, en marquant sur penalty après une main sévèrement sifflée contre Presnel Kimpembé.
Un vrai cauchemar. Le PSG a été éliminé de la Ligue des champions, mercredi 6 mars, dès les huitièmes de finale, après sa défaite à domicile lors du match retour face à Manchester United (1-3). Battus à l'aller (0-2), les Britanniques ont arraché leur qualification dans le temps additionnel, en marquant sur penalty après une main sifflée contre Presnel Kimpembé.
Le match débute de la pire des manières pour Paris, avec un but concédé dès la deuxième minute de jeu sur un ballon perdu par Thilo Kehrer. Juan Bernat remet les pendules à l'heure dix minutes plus tard, mais le Mancunien Romelu Lukaku s'offre un doublé à la demi-heure de jeu (1-2).
Après la "remontada", le "comeback"
Au retour des vestiaires, face à un adversaire pourtant faible et privé de nombreux titulaires, le PSG se montre incapable d'égaliser. Dès lors, la fin de match est insoutenable pour les supporters parisiens. Le ciel, déjà pluvieux, leur tombe sur la tête quand l'arbitre de la rencontre, alerté par son assistant vidéo, accorde un penalty aux visiteurs. Marcus Rashford ne tremble pas face à Gianluigi Buffon et envoie "MU" en quarts.
Le PSG a donc succombé à un "comeback", version britannique de la "remontada" subie le 8 mars 2017. Ce jour-là, Paris avait été éjecté des huitièmes de finale de la Ligue des champions, écrasé 6-1 à Barcelone au retour, alors que le Barça s'était incliné 4-0 à l'aller. L'année suivante, le PSG avait perdu à l'aller et au retour face au Real Madrid.
"Encore une fois, on s'arrête là", a déploré le capitaine parisien, Thiago Silva, au micro de RMC Sport. "Je veux juste dire aux supporters de nous excuser, a-t-il ajouté. Excusez-nous, c'est le seul mot que je peux trouver pour le moment. C'est difficile d'expliquer, de parler aux supporters qui sont tristes, à nos familles qui sont là. On a travaillé dur, ça n'a pas marché."
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