Ligue des champions : le PSG concède une courte défaite chez le Borussia Dortmund en demi-finale aller

Le club de la capitale n’a d’autre choix que de s’imposer au Parc des Princes mardi prochain s’il veut se qualifier pour la deuxième finale de C1 de son histoire.
Article rédigé par Andréa La Perna - Envoyé spécial à Dortmund
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
L'attaquant du Borussia Dortmund Niclas Füllkrug célèbre son but face au PSG en Ligue des champions, le 1er mai 2024. (HESHAM ELSHERIF / ANADOLU / AFP)

En face, ce n'était ni le Bayern Munich, ni le Real Madrid, mais gravir le Mur jaune est un défi qu’il ne faut jamais sous-estimer. Le Paris Saint-Germain l’a appris à ses dépens, mercredi 1er mai, s’inclinant sur la pelouse du Borussia Dortmund en demi-finale aller de Ligue des champions (1-0).

Loin de leur meilleur niveau et manquant d’efficacité dans un peu tous les compartiments de jeu, les joueurs de Luis Enrique sont, comme lors du tour précédent contre Barcelone, condamnés à renverser leur adversaire au match retour. Ce sera possiblement sans Lucas Hernandez, touché au genou.

Paris a beaucoup gâché...

Rien n’a souri à ce PSG, certes dans son match, mais beaucoup trop imprécis pour espérer s’imposer. La première période l’a fait comprendre rapidement. Malgré une nette domination dans la tenue du ballon (58% de possession), le club de la capitale a été surpris sur un ballon par dessus la défense.

Profitant du mauvais alignement de la défense, Niclas Füllkrug a été trouvé dans la profondeur avant d’avoir tout le loisir d’ajuster Gianluigi Donnarumma (36e). Jusque-là, les Parisiens n’avaient pas vraiment été inquiétés. Leur maîtrise stérile a tout simplement été punie.

Malchanceux, ils ont écopé de la double peine puisque Lucas Hernandez s’est blessé en tentant d’intervenir sur le tir de Niclas Füllkrug. S’il a essayé de tenir sa place, le champion du monde 2018 a fini par s’allonger sur le sol, mains sur le visage, demandant à être remplacé. L’inquiétude est de mise sachant que la blessure se situe au niveau du genou. Le souvenir douloureux de sa rupture du ligament croisé lors du premier match de la dernière Coupe du monde est évidemment remonté.

.. Mais s'en sort plutôt bien

C’est avec Lucas Beraldo que le PSG a poursuivi la rencontre, et avec un beau coup de collier juste après la mi-temps. Mais les Parisiens n’ont pas été récompensés et ressasseront peut-être pendant longtemps cette occasion où Kylian Mbappé et Achraf Hakimi ont heurté le poteau coup sur coup (51e). Fabian Ruiz, par deux fois (56e, 87e), et Ousmane Dembélé (72e) ont également manqué des énormes occasions de but. Le destin ne voulait pas les voir marquer mercredi soir. 

Les joueurs de Luis Enrique repartiront d’Allemagne avec des sentiments ambivalents. D’un côté, il y aura certes cette frustration de ne pas avoir été capable de trouver les filets, mais aussi le soulagement de se présenter au Parc des Princes, mardi, avec un seul but de retard.

D’une certaine façon, le PSG pourra remercier son bourreau du soir, Niclas Füllkrug, d’avoir été très maladroit. A part son but, l’international allemand n’aura cadré aucun de ses quatre autres tirs, dont deux à bout portant (60e, 66e). Il pourra évacuer sa frustration en se disant que son but, et la victoire, ont sécurisé la deuxième place de l'Allemagne au classement UEFA, ce qui garantit un ticket de plus l'an prochain en C1, pour le 5e de Bundesliga. Une place qu'occupe actuellement... le Borussia Dortmund, assuré de finir au pire à cette place.

Au-delà du but à remonter, le club de la capitale devra changer beaucoup de choses pour dominer cet adversaire qui "a faim", d’après les propres mots du coach Edin Terzic. Nuno Mendes a vécu un enfer sur son côté gauche et le secteur offensif a parfois paru déboussolé. Mais, la bonne nouvelle pour le Paris Saint-Germain, est que le match retour se disputera devant son public, loin de la clameur assourdissante du Mur jaune.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.