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Ligue des champions : face à un Liverpool en mode rouleau compresseur, Villarreal a montré ses limites

Invité surprise du dernier carré de la Ligue des champions, Villarreal s'est montré inoffensif face à Liverpool en demi-finale aller, mercredi (2-0).

Article rédigé par Hortense Leblanc, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Sadio Mané inscrit le deuxième but de Liverpool face à Villarreal en demi-finale aller de la Ligue des champions. (OLI SCARFF / AFP)

Au pays des Beatles, le Yellow Submarine a coulé, mercredi 27 avril, en demi-finale aller de la Ligue des champions (2-0). Tombeur surprise de la Juventus Turin puis du Bayern Munich, Villarreal s’est montré trop inoffensif à Anfield, avec un seul tir sur l’ensemble de la rencontre.

Une tentative, du bout du pied, dans une position délicate, de Giovanni Lo Celso, et puis c’est tout (35e). Face à Liverpool, les attaquants de Villarreal ont eu très peu de ballons à se mettre sous la dent. Sur les 90 minutes de la partie, ils n’ont touché que trois fois le cuir dans la surface des Reds, soit le pire total pour une équipe en demi-finales de la Ligue des champions depuis l’Inter Milan contre Barcelone, en 2010 (2). 

Le même bloc bas que face au Bayern

Un manque d’animation offensive qui s’explique en partie par le choix d’Unai Emery, sur ce match aller, de reconduire le même dispositif tactique, en 4-4-2, que contre le Bayern Munich en quart de finale retour, dans l’optique d’encaisser le moins de but possible et ainsi de conserver ses chances de qualification au match retour à domicile.

Avec la titularisation sur l’aile droite de Lo Celso, milieu axial, et en pointe de Samuel Chukwueze, habituellement ailier droit, le coach espagnol avait choisi de densifier l’axe pour fermer les options de Liverpool dans la zone dangereuse. Le sous-marin jaune était ainsi préparé à subir les assauts des hommes de Jürgen Klopp, mais il a davantage souffert que contre les Bavarois, avec seulement 27% de possession de balle (contre 32% face au Bayern) et 1 seul tir (contre 4 lors du quart de finale retour). 

Après avoir contenu les assauts anglais, ils ont finalement craqué, sur un coup du sort, avec un but contre-son-camp de Pervis Estupiñán (55e). "Nous avons plutôt bien résisté en première période, nous étions à l'aise, puis nous avons été un peu débordés", a assumé le défenseur Pau Torres au micro de Movistar +.

Moins d'espoir qu'aux tours précédents

Et sur leur faible temps de possession de balle, les joueurs de Villarreal ont aussi péché balle au pied. Avec seulement 66% de passes réussies et beaucoup de déchet technique à la relance, ils ne pouvaient espérer inquiéter les Reds. Voyant son équipe couler, Unai Emery a tenté d’apporter du sang neuf, avec les entrées de Serge Aurier et Boulaye Dia (72e). Des entrées qui ont permis à ses joueurs de tenter quelques incursions dans le camp des Reds, sans pour autant inquiéter Alisson.

Avec un bloc bas, Villarreal a tout de même limité la casse et aurait pu quitter Anfield avec un retard bien plus important à rattraper au match retour tant Liverpool s’est procuré d’occasions (19 tirs et 2 buts refusés). Mais contrairement à ses précédentes prestations lors des matchs aller contre la Juventus Turin (1-1) et le Bayern Munich (1-0), le sous-marin jaune se retrouve en position beaucoup plus défavorable pour une éventuelle qualification en finale.

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