Ligue des Champions (f) : Lyon doit confirmer, Paris veut y croire
Il faudra une soirée parfaite, ce mercredi, pour que les deux clubs français encore engagés en Ligue des Champions se retrouvent en demi-finale. Battues à Londres la semaine dernière par une solide équipe de Chelsea (2-0), les filles du Paris Saint-Germain vont devoir renverser la tendance pour espérer décrocher leur ticket pour les demi-finales. La tâche s'annonce compliquée, car il faudra marquer au moins deux fois. Mais les coéquipières de Sandy Baltimore pourront compter sur leur public, venu en masse en Angleterre il y a sept jours. Plus de 11.000 personnes sont attendus à Jean Bouin ce mercredi, un chiffre qui constituerait la plus forte affluence cette saison pour le stade qui accueille habituellement les rencontres du Stade Français. "Ce n'est pas un échappatoire par rapport aux garçons. Avec elles, c'est quelque chose de spécial ! Ca fait presque huit ans qu'on les soutient", assure Mika, membre du Collectif Ultras Paris (CUP), le club de supporters le plus actif du Paris Saint-Germain.
Finalistes de la C1 en 2015 et 2017, les filles d'Olivier Echouafni n'ont jamais remporté la compétition, et espéraient atteindre le sommet de l'Europe en 2019. Mais les doubles championnes d'Angleterre en titre ne l'ont pas entendu de cette oreille. Au match aller, Chelsea a pris un avantage très sérieux en s'imposant (2-0) et en ne concédant aucun but. Un argument de poids avant de se déplacer à Paris. Les Parisiennes croyaient pourtant tenir un bon match nul mais l'internationale anglaise Hannah Blundell a ouvert le score à la 73e minute avant que l'Écossaise Erin Cuthbert ne double la mise quinze minutes plus tard. Une défaite rageante pour le PSG, qu'il faudra oublier mercredi, afin de croire en un fabuleux come-back.
"On a envie d'aller de l'avant pour rattraper ces deux buts, mais il ne faut pas en prendre. On a un grand match à faire et il faut mettre tous les ingrédients pour le faire. Le groupe en est capable. Il faut une prise de conscience en termes d'intensité et de niveau. Il faut que les filles qui n'étaient pas vraiment à leur niveau à Chelsea puissent l'élever pour qu'on puisse se créer des occasions et marquer. On n'est pas en dessous de cette équipe. Mais pour la battre il faut faire des courses à haute intensité. Il faut élever notre niveau" a reconnu l'entraîneur parisien Olivier Echouafni dans un entretien accordé à l'Equipe.
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Lyon vise la passe de 4
Du côté de l'Olympique Lyonnais, triple tenant du titre, l'équation est beaucoup plus simple. Pour se qualifier, les filles de Reynald Pedros ne devront pas perdre en Allemagne, sur la pelouse du Wfl Wolfsburg. Un match nul quel qu'il soit suffira aux rhodaniennes pour rejoindre le dernier carré. Victorieuses (2-1) à domicile la semaine dernière grâce à des réalisations d'Eugénie Le Sommer et Wendie Renard, les joueuses de l'OL ont pris une sérieuse option, et devraient avoir toutes les cartes en mains pour venir à bout de l'équipe qu'elles avaient déjà dominée en finale l'an dernier (1-4, a.p). Habitué au dernier carré de la C1, Lyon n'a donc pas le droit de se rater, alors que le but de Nilla Fischer encaissé à l'aller pourrait avoir des conséquences importantes en Allemagne. Un but et les Allemandes seront qualifiées. Reynald Pedros veut toutefois rester confiant.
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"Le groupe est au complet. On a bien travaillé cette semaine pour travailler sur les moments où on avait été en difficulté. Le stade sera plein. On ne craint pas cette atmosphère, au contraire. On se concentre sur le terrain. On a l’habitude de jouer tous nos matchs pour les gagner. On ne va pas changer nos principes. c’est un match à part. Ce sera un match compliqué et forcément différent du championnat. Il faudra être efficace demain", a expliqué l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais en conférence de presse mardi.
Le programme des quarts de finale :
Wfl Wolfsburg - Olympique Lyonnais (18h15)
LSK Kvinner - FC Barcelone (18h15)
Paris Saint-Germain - Chelsea FC (19h00)
FC Bayern Munich - SK Slavia Praha (19h00)
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