Ligue des champions 2016 : le Barça de Messi a déjà un pied en quart de finale
Ne pas céder à l'Emirates. Pour entretenir l'espoir au Camp Nou. Arsenal a failli dans sa mission. Les Gunners ont concédé deux buts face au Barça. Pire, ils se sont inclinés à domicile (0-2). Autrement dit, dans trois semaines, les hommes d'Arsène Wenger n'auront pas le choix : ils devront marquer au moins deux fois sur la pelouse de l'ogre catalan pour se hisser en quarts de finale de la Ligue des champions. Ça fleure bon la mission impossible. Mardi soir, les Londoniens ont d'abord tenu la dragée haute au leader de la Liga. Ils ont résisté en première période, bien aidée les transmissions approximatives et le manque des précisions du Barça.
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Solide avant le repos, Arsenal a baissé le pied au retour des vestiaires. A force de courir après le ballon, les Gunners ont peu à peu perdu pied. Avant de rompre à l'aune du dernier quart d'heure, sur un contre éclair estampillé MSN : accélération de Neymar, un relais avec Suarez, une offrande du Brésilien pour Lionel Messi. En un contrôle, l'Argentin a mis Petr Cech sur les fesses, pour ajuster le gardien tchèque (0-1, 71e).
Et encore, Cech a tenu la barraque...
Jusqu'ici, le portier d'Arsenal tenait bon. Il avait remporté ses deux face à face devant Suarez (45e) et Neymar (67e). Dans les dernières minutes, Messi a tué le suspense, en transformant un penalty qu'il avait lui-même provoqué face à (0-2, 83e). Son 8e but en Ligue des champions face à Arsenal.
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Sans la main ferme de Cech devant Neymar (90e+1) et un poteau salvateur devant Suarez (78e), les Gunners auraient carrément pris l'eau. A deux reprises, ils ont toutefois eu l'opportunité de faire plier une équipe invaincue depuis le 3 octobre. Mais Oxlade-Chamberlain n'a pas su profiter de sa position idéale au point de penalty (21e). Et la tête Olivier Giroud, insuffisamment appuyée, a été détournée par une belle horizontale de Ter Stegen (60e). A cet instant, Arsenal y croyait encore. C'était avant que Messi entre en scène. Avant que le Barça appuie sur l'accélérateur. Sous l'ovation teintée d'ironie d'un Emirates qui s'est résolu à la loi du plus fort.
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