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Le Bayern prend une option

Vainqueur (2-0) d'une pâle Juventus Turin, le Bayern Munich a pris une sérieuse option sur la qualification en demi-finales de la Ligue des champions. David Alaba (1ère) et Thomas Müller (63e) ont marqué les buts bavarois. Le finaliste 2012 sera dur à renverser au retour.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3 min
 

Le Bayern ouvrait le score dès la première minute sur un tir puissant –légèrement dévié par Vidal- du gauche de David Alaba, des 30 mètres dans l'axe (1-0). Buffon, surpris par la soudaineté du tir, n'était pas irréprochable sur ce coup-là. La Juventus, qui avait seulement encaissé quatre buts cette saison en C1, était cueillie à froid.

Le Bayern prend les devants

Les Bianconeri réagissaient par un tir signé Vidal (13e). Juste après, Tony Kroos était contraint de laisser sa place à Arjen Robben, sur blessure. Le Batave était tout près d'inscrire le deuxième but sur une tentative du gauche à dix mètres de la cage italienne (après un centre de Ribéry mal repoussé par Barzagli), mais Buffon écartait le danger (19e).  Puis un coup-franc excentré de Bastian Schweinsteiger passait juste au dessus du but juventino (30e).

Dans la foulée, Robben manquait d'un rien le cadre sur une reprise instantanée après un bon travail de Thomas Müller. Les Bavarois continuaient de dominer territorialement sans toutefois se découvrir plus qu'il n'en fallait. Dans les arrêts de jeu de la première période, la Juve faisait passer un frisson sur l'Allianz-Arena, Bonucci plaçait un coup de tête juste au dessus de la barre (0-0 à la pause).

La Juve impuissante

Dès l'entame du second acte, Le Bayern se procurait une occasion de doubler la mise, mais le tir de Mandzukic –qui avait pris de vitesse Chiellini, était bien sorti par Buffon, vigilant sur son premier poteau pour boucher l'angle (49e). Quelques minutes plus tard, le gardien de la Squadra sortait un coup-franc puissant d'Alaba.

Les Allemands trouvaient la récompense à leurs efforts peu après l'heure de jeu: sur un tir flottant signé Luiz Gustavo, Buffon repoussait le cuir sur son côté droit, en direction de Mandzukic, légèrement hors-jeu au départ. Le Croate centrait pour Müller qui reprenait dans le but vide (2-0, 63e). Dans la foulée Arturo Vidal écopait d'un avertissement synonyme de suspension pour le match retour après une faute sur Robben.

Le Chilien se distinguait de meilleure façon ensuite, sur une tentative bien repoussée par Neuer. Puis Lichsteiner, coupable –selon l'arbitre (moins d'après la vidéo)- d'une simulation dans la surface adverse, était sanctionné d'un carton jaune lui valant également une suspension pour Turin. Le Bayern gérait bien la fin de match, satisfait de son net avantage. Le plus dur est fait.

Réactions

Jupp Heynckes (entraineur du  Bayern Munich): "On a étudié la Juventus de près, on a bien préparé ce match et  on a réussi à perturber leur jeu très vite et à mettre sous silence Andrea  Pirlo. On ne peut qu'être heureux de ce résultat, surtout sans prendre de but,  car ce n'est jamais facile de battre une équipe italienne et la dominer. On a  toujours eu le contrôle de la partie face au champion d'Italie. Ce fut une  prestation remarquable de mon équipe".

Antonio Conte (entraîneur de  la Juventus, au micro de Sky Sport): "Nous avons joué contre un adversaire très  fort, un des favoris, ce n'est pas une surprise pour nous. C'est une équipe  très forte au plan individuel, mais aussi structurée, et très forte  physiquement. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs, au retour il faudra  donner 100%. Nous sommes battus par plus fort que nous, mais vu que nous  revenons à ce niveau, nous avons besoin de comprendre à quelle distance nous  sommes encore de ces équipes là. Nous apprenons, nous avons du travail, nous  allons retourner au travail pour nous améliorer."
   
Gianluigi Buffon (gardien de la Juventus, au micro de Sky Sport): "On  savait qu'on allait jouer contre une grande équipe, nous aussi nous avions des  certitudes, mais ce soir il n'y a rien à dire, ils ont largement mérité la  victoire, ça fait mal mais c'est comme ça. Sur le premier but, la balle d'Alaba  est déviée par Arturo (Vidal) et m'a pris en contre-pied... L'adversaire a été  meilleur que nous ce soir, sous leur pression on a eu moins de lucidité. Nous  avons joué comme nous savons, mais ça n'a pas suffit"

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