La parenthèse enchantée de Monaco, acte 2?
Acquise dans la douleur, la surprenante victoire des Monégasques il y a deux semaines contre le Bayer Leverkusen (1-0) avait provoqué une embellie du club en Ligue 1, lançant les hommes de Jardim vers deux succès certes étriqués (1-0 contre Guingamp puis Montpellier) mais déterminants. Sorti des bas-fonds pour se rapprocher de la première partie du classement, l’ASM est retombée samedi contre Nice (0-1) et pointe à ce jour à une 12e place bien terne, indigne des ambitions affichées -et pourtant revues à la baisse cet été.
Sa participation à la Ligue des champions, la première depuis 2005, se présente ainsi à double tranchant : comme ce fut le cas pour son entrée en matière européenne, elle peut donner de l’allant à un collectif moins ambitieux que l’an passé, et booster ses performances en Championnat. Mais elle peut aussi les éreinter, devenir un poids et compliquer encore la tâche ardue du club, dauphin du PSG l’an passé, mais qui a vu son projet quasiment réduit à néant en un été avec les départs de ses deux stars (Falcao à Manchester United et James Rodriguez au Real Madrid).
Objectif huitièmes
Conscients du danger, les Monégasques savent aussi qu’ils sont tombés dans une poule abordable (Bayer, Zenit, Benfica) et ne veulent pas calculer pour l’instant. "Notre objectif est clair : engranger les points avec l’espoir d’atteindre les huitièmes de finale de cette Champions League", annonce Bernardo Silva, le milieu de terrain de l’ASM. Le collectif pourra compter dans sa mission sur Richardo Carvalho et Valère Germain, sortis à la mi-temps du match contre Nice mais qui se sont entrainés normalement depuis. Après un mois de soins (cuisse gauche) Aymen Abdennour n’a en revanche pas été convoqué.
Joao Moutinho, qui a joué sous les ordres de l’entraîneur du Zenit (Andre Villas-Boas) et de aux côtés sa star (Hulk) à Porto, décrit un adversaire "très costaud, (…) très bien en championnat (premier avec 4 points d’avance sur le CSKA, ndlr)". En C1 aussi : il y a deux semaines, les Russes s’étaient imposés avec autorité sur la pelouse du Benfica Lisbonne (2-0). "Ça va être un beau match, annonce lui Lacina Traoré, blessé de longue durée, mais qui connaît bien le Zenit pour avoir évolué quatre saisons en première ligue russe. Là bas, c’est une sacrée institution. C’est le club le plus populaire, tout le monde les supporte. Ils sont bons et évoluent depuis longtemps ensemble. Mais on a une grande équipe, j’y crois".
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