L'affaire Aurier tombe très mal juste avant PSG-Chelsea
A moins de trois jours du choc face à Chelsea en huitième de finale aller de la Ligue des champions, le Paris-Saint-Germain se serait bien passé de cette nouvelle affaire Aurier. Déjà sous le feu des projecteurs l’an dernier lorsqu’il avait écopé de trois matches de suspension par l'UEFA après avoir insulté l’arbitre de PSG-Chelsea dans une vidéo postée sur Facebook ("Ici c'est Paname, arbitre sale fils de pute"), Serge Aurier a récidivé.
Sirigu, Zlatan et Blanc moqués
L’ancien Toulousain s’en prend cette fois à des membres de son club, deux de ses coéquipiers et son coach Laurent Blanc. Répondant à un ami qui lui relaye une série de questions des internautes dans un streaming vidéo mis en ligne sur l’application Periscope, le latéral droit du PSG dérape clairement à plusieurs reprises.
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Aurier s’en prend au gardien italien Salvatore Sirigu puis à la star Zlatan Ibrahimovic qu’il qualifie de "gentille bête", avant de carrément traiter Laurent Blanc de "fiotte", insulte homophobe sans ambiguïté. Son ami lit l'une de ces questions: "Laurent Blanc il fait souvent la folle ou pas?".
"Il prend tout cousin"
"C'est une fiotte !", répond Aurier, qui n'est pas dans le cadre de la vidéo à ce moment-là. Autre question relayée, "Blanc, il suce Zlatan ou pas ?" Réponse d'Aurier: "Il lui prend les couilles mon frère, il prend tout cousin !"
La vidéo, diffusée sur Youtube, rapporte fidèlement les propos du joueur. Il ne s'agit en aucun cas d'un coup monté comme le prétendait Serge Aurier, selon Pierre Menès, le consultant de Canal Plus. Les dirigeants du PSG vont devoir régler le problème et trancher pour ne pas que l’affaire monte en épingle. En attendant, Aurier a donc reconnu que la vidéo était authentique. Le joueur a présenté ses excuses et attend maintenant la sanction du club.
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Chelsea, vainqueur de Newcastle samedi (5-1), débarque au Parc des Princes mardi soir et la priorité du club reste le domaine sportif (0-0 contre Lille hier). Mais il est évident que cela tombe très mal. Le défenseur pourrait écoper au minimum d’une lourde amende et d’une suspension de la part du club, au pire d'un licenciement. Aurier n'était pas présent à l'entraînement de ce dimanche, fermé au public et à la presse. Il ne sera pas non plus sur la pelouse du Parc mardi soir sauf très improbable revirement de situation.
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