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Juve-Real, un choc en cinq dimensions

A l’image du PSG, le Real Madrid peut décrocher sa qualification pour les 8e de finale de Ligue des champions dès cette 4e journée. Pour ce faire, les Merengue doivent ramener un résultat de Turin. Une ville qui ne leur réussit pas et dans laquelle les attend une Juventus revancharde. Choc de poids lourd en perspective dans le groupe B, résumé en 5 raisons pour suivre cette rencontre :
Article rédigé par franceinfo
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1. Varane et Pogba seront à l'oeuvre

Ils n’ont que 20 ans, mais Varane le Madrilène et Pogba le Turinois devraient se faire face sur la pelouse du Juventus Stadium. Internationaux français depuis le 22 mars et un match contre la Géorgie, les deux jeunes coqs suivent la même trajectoire vers les sommets. « Pogba a le physique, la vitesse l’endurance et le talent technique (...). Il a tous les éléments en sa faveur pour devenir un grand joueur », assure Antonio Conte à propos de son joueur passé par Manchester United. « C’est un joueur qui va vite, est très bon de la tête, il est intelligent et a une qualité de passes incroyable, affirme pour sa part Ancelotti au moment d’évoquer Varane. (…) Pour moi, il fait déjà partie des meilleurs défenseurs au monde. » Gêné par des blessures, l’ex-Lensois a peu joué cette saison. Mais le coach transalpin lui a fait confiance lors du Clasico et l’a mis au repos ce week-end en vue du match à Turin. Dans la ville italienne, Pogba marche sur l’eau. Avec 5 buts et 3 passes décisives, il a déjà amélioré ses statistiques de la saison passée. Sans oublier de donner la victoire aux siens dans le derby face au Torino.

2. Ce Real est spectaculaire

Le Real Madrid attaque aussi bien qu’il défend mal. Pour preuve, leurs deux derniers matches de Championnat remportés 7-3 contre Séville et 3-2 face au Rayo Vallecano. En 12 matches de Liga, les Merengue affichent 30 buts marqués pour 16 encaissés. Regarder les partenaires de Cristiano Ronaldo, c’est s’assurer une soirée riche en buts. Cette saison, il y en a toujours eu au moins un lorsqu’ils étaient en représentation. Et ils ont toujours scoré, sauf contre l’Atletico Madrid. Plus solide défensivement en Ligue des champions, la Casa Blanca n’en perd pas son goût pour l’offensive. Avec 12 buts inscrits en 3 matches, le record du Barça version 2011-2012 est toujours en ligne de mire (20 buts lors de la phase de groupe).

3. La Juve est la bête noire des Madrilènes

Turin, terre maudite pour le Real. A l’exception d’une victoire offerte par Di Stefano en 1962, le club 32 fois champion d’Espagne s’est toujours cassé les dents dans le Piémont en C1. Lors des phases de groupe en 1986 (1-0, Cabrini) et 2008 (2-1, Del Piero, Amauri), en 8e de finale retour en 2005 (2-0, Trézéguet, Zalayeta), au stade des quarts de finale en 1996 (2-0, Del Piero, Padovano) puis en demi-finale sept ans plus tard, malgré un but de Zidane pour les Espagnols (3-1, Trézéguet, Del Piero, Nedved). A l’occasion des oppositions à élimination directe, ces succès à domicile ont offert la qualification aux Bianconeri.

4. Un duel Alonso/Pirlo

Ils sont deux des milieux de terrain les plus soyeux du monde. Respectivement auteurs de 9 et 8 passes décisives la saison dernière, Andrea Pirlo et Xabi Alonso vont encore nous régaler de leurs longues ouvertures millimétrées. Nominé dans les 23 prétendants au Ballon d’Or 2014, le métronome italien s’est signalé la semaine dernière en déposant une merveille de coup franc dans les filets de Catane. Blessé, son homologue espagnol n’est revenu que depuis deux matches mais devrait retrouver sa place dans l’entrejeu madrilène. Au grand dam de l’international transalpin. Depuis 2005, l’ancien de la Real Sociedad est sa kryptonite. Ligue des champions 2005 et 2007, Euro 2012, le milieu de terrain ibère est à chaque fois dans le camp des vainqueurs. Et son pendant azzuro dans celui des vaincus…

5. La Juve est au pied du mur

La Vieille Dame est en soins palliatifs. Du moins sur la scène européenne. Bien placés en Serie A, les hommes d’Antonio Conte sont à la peine au niveau continental. Après deux matches nuls face à Copenhague et Galatasaray suivis d’une défaite à Madrid, ils n’ont plus le choix s’ils veulent voir les phases finales. Un remake de leur précédente campagne en Ligue des champions. Quarts de finaliste, les Transalpins avaient débutépar 3 nuls avant d’enchaîner 3 victoires lors de la phase retour. Ce soir, ils sont dans l’obligation de s’imposer au risque de voir les Turcs prendre le large en deuxième position.

En bonus: le retour de Carlo Ancelotti et de Zinédine Zidane à Turin. Joueur de la Juve de 1996 à 2001, l'actuel entraîneur-adjoint du Real Madrid est déjà revenu dans le Piémont sous les couleurs blanches en 2003 et 2005. Quant au Mister, il n'a pas laissé un souvenir impérissable sur le banc Noir et Blanc lors des deux saisons qu'il y a passé. 

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