Quinze personnes étaient toujours placées en garde à vue lundi 30 mai en fin de matinée, a appris franceinfo auprès du parquet de Bobigny, deux jours après les incidents survenus avant la finale de la Ligue des Champions au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Il n'y a aucun supporter étranger parmi ces gardés à vue, précise le parquet.>> Finale de la Ligue des champions : pourquoi la version des autorités françaises et de l'UEFA, qui invoquent la circulation de faux billets, est contestéeDimanche, la préfecture de police de Paris faisait état de 105 interpellations après les bousculades et mouvements de foule qui se sont produits à l'entrée du Stade de France, retardant le coup d'envoi de 36 minutes. Plusieurs personnes ont escaladé les grilles et tenté de s'introduire dans le stade. Les forces de l'ordre ont dû intervenir et faire usage de gaz lacrymoègnes pour disperser la foule.Dès samedi soir, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait parlé de "milliers de supporters britanniques sans billet ou avec des faux billets qui ont forcé les entrées". Lundi, une réunion a été organisée par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, pour faire le point sur les dysfonctionnements avec les organisateurs sportifs, le consortium du Stade de France et le préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui représente Gérald Darmanin.