Une Ligue 2 "deluxe"
Ils visent l'élite
* Les places sont chères. Ils sont vingt clubs pour seulement trois places. A qui reviendra le précieux sésame ?
Lens. Les Sangs et or ont tout des favoris de l'année. Avec un effectif proche de celui d'un club de Ligue 1, les Lensois pourraient ne faire qu'une pige à l'écart de la L1. Grâce à leur budget de 20 millions d'euros, soit le double de la moyenne des clubs engagés, les hommes de Gervais Martel, champions de France de L1 en 1998, devraient marcher sur le championnat.
Le Mans. Les Sarthois devront se remettre de leur 4e place l'année dernière lorsque l'élite semblait leur tendre les bras à quelques journées du terme du championnat. Alors que son stade la MMA Arena était prêt à dévoiler ses atours en Ligue 1, la saison s'est terminée en queue de poisson. A eux de se racheter en profitant des renforts de Doumbia ou Boudebouda.
Monaco. Le club de la Principauté possède les armes pour revenir parmi l'élite. Après un exercice 2010-2011 à oublier, les hommes du Roche. Avec un budget de 20 millions d'euros, ils devront, à l'instar de Lens faire fructifier cette somme pour revenir en L1. Mais l'argent ne fait pas tout, ce serait trop simple.
Sedan. Cinquièmes et frustrés la saison dernière, les Ardennais auront leur mot à dire dans la course à la montée. Dirigés par un nouvel entraîneur, Laurent Guyot, les Sedannais pourront compter sur le renfort aux buts d'Ulrich Ramé, fraîchement débarqué de Bordeaux.
Ils visent une place
* Réalistes, ces clubs savent qu'une montée dès la saison prochaine est utopiste. A eux de se placer.
Arles-Avignon. Leur ascension dans l'élite l'année dernière avait tout d'une surprise. Leur descente, quant à elle, était attendue. 20e de L1 avec un bilan famélique de 20 points, Arles-Avignon n'a jamais réussi à se faire une place parmi les "grands". Certainement qu'une saison supplémentaire en L2 permettra à l'effectif du président Salerno de recomposer un noyau solide de joueurs. Mais avec un budget de 8 millions d'euros, et les départs cumulés de Meriem, Planté, Abenzoar et Cabella, il sera délicat d'espérer le podium en fin de saison. A noter l'arrivée remarquée de Luigi Pieroni, ancien avant-centre d'Auxerre et de Nantes.
Nantes. Pour sa troisième année consécutive en Ligue 2, la formation de Landry Chauvin a mis les bouchées doubles. Sylvain Wiltord, et Pancrate viennent ainsi gonfler l'effectif des Canaris. Il faudra faire oublier une saison 2010-2011 manquée, où le stade de la Beaujoire a rarement tremblé devant ses joueurs. 13e de la saison, le groupe semble aujourd'hui mieux armé pour accrocher un top 5. Quant à l'élite c'est moins sûr.
Tours. Le club d'Indre et Loire avait terminé la saison passée à une anonyme 12e place. Pourtant, dans un championnat longtemps indécis, il faut se souvenir que Guié Guié et consorts avaient longtemps tenus la tête du championnat. Avec son budget de 10 millions d'euros, le club a misé sur la continuité, en décidant de ne changer que son entraîneur, en intronisant Peter Zeidler.
Ils visent le maintien
*Petits budgets ou clubs promus, le haut du tableau leur parait inaccessible.
Metz. Dans la zone rouge l'année dernière, les Lorrains avaient terminé à une dangereuse 17e place. Champions de L2 en 2007, les coéquipiers de Duhamel paraissent aujourd'hui loin de pouvoir de réitérer cet exploit. Metz s'est fait peur l'année dernière, à eux de prouver qu'ils ont appris de leurs erreurs passées.
Istres. Champion de France de National en 2009, Istres est parvenu à se maintenir en Ligue 2 la saison dernière malgré son budget des plus limités. Avec 5,6 millions d'euros,, la formation de José Pasqualetti devra encore une fois composer avec des bouts de ficelles pour conserver sa place.
Bastia/Amiens. Respectivement champion et vice-champion de National, Bastia et Amiens se concentreront d'abord sur une stabilisation dans un championnat professionnel avant de viser plus haut. De retour en Ligue 2 après quelques années d'errements, ni leur effectif ni leur budget ne laissent présager un haut de tableau. Mais la dynamique d'un club promu est connue et les clubs champions de leur catégorie surfent longtemps sur cette vague la saison suivante. Evian-Thonon a bien réussi cet exploit en deux ans et, après tout, pourquoi pas eux ?
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