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Nantes tout près de la Ligue 1

Le FC Nantes a quasiment assuré sa remontée dans l'élite à la faveur d'une précieuse victoire à Caen (1-0) en match décalé de la 36e journée de Ligue 2. A deux journées du terme, les Canaris (2e derrière Monaco et devant Guingamp) comptent cinq points d'avance sur le 4e, Angers, et une différence de buts qui leur permet de se satisfaire d'un match nul vendredi soir à La Beaujoire contre Sedan, déjà condamné à la descente en National.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3 min
 

La première occasion était nantaise avec un bon débordement de Gakpé puis un centre en retrait pour Bessat dont le tir était beaucoup trop enlevé pour inquiéter Damien Perquis (9e). Devant près de 20 000 spectateurs, les Normands réagissaient immédiatement mais la défense centrale veillait au grain sous la menace de Nabab. Puis le portier caennais sortait in extremis devant Birama Touré. A la 20e minute, Nabab inquiétait Riou sur une tête de Nabab légèrement contrée par la poitrine de Cichero.

Nantes se procurait la première grosse occasion peu avant la demi-heure de jeu : Djordjevic décalait judicieusement Gakpé qui tirait à côté (28e). Dans la foulée, les locaux manquaient d’ouvrir le score sur un penalty généreusement accordé par Monsieur Duhamel pour une faute vraiment pas évidente de Cichero sur Nangis : mais Riou sortait le penalty d’Agouazi tiré à mi-hauteur. Juste après, Bessat tentait sa chance de loin mais le ballon filait à côté de la cage caennaise. Puis Lucas Deaux centrait trop fort pour Djordjevic. Les deux formations regagnaient les vestiaires sur ce score vierge.

Djordjevic décisif

Caen obtenait une belle occasion dès l’entame de la seconde période, la reprise de Guerreiro étant contrée par Cissokho. Mais le FC Nantes se rebellait, d’abord sur une belle ouverture de Eudeline mal exploitée par Djordjevic, ensuite sur une contre-attaque ultra rapide : dégagement de Riou au pied pour Bessat lancé sur l’aile gauche. Le centre pour Djordjevic est parfaitement tendu et la reprise de l’attaquant serbe ne laisse aucune chance à Perquis (0-1, 57e). Son 18e but de la saison.

Quelques minutes plus tard, Serge Gakpé ratait le but du KO seul face à Perquis, au grand dame de Michel Der Zakarian, très nerveux sur le banc de touche. Dans la foulée, Cuvillier sollicitait Riou sur une frappe puissante (69e). Mais les Canaris se montraient dangereux en contre. Sur l’un d’eux, Bessat grillait la défense adverse mais tirait juste à côté du but.

Malgré sa maîtrise, Nantes restait sous la menace de Caen à l’entame du money time. Gêné par Cichero, Nabab écrasait trop son tir face à Riou (77e). Les Jaunes tenaient leur victoire mais les ultimes minutes étaient très longues pour l’octuple champion de France, regroupé dans sa moitié de terrain. A la 90e minute, Djordjevic oubliait de servir Aristeguieta –pourtant seul- pour tenter sa chance mais Perquis déviait le ballon en corner. Le K.O était tout près. Il ne viendra pas. Qu’importe, ce lundi soir, les Canaris peuvent chanter. Le retour en Ligue 1 n’a jamais été si proche. 

Der Zakarian satisfait

Michel Der Zakarian, l'entraîneur de Nantes, ne jubilait pas après ce précieux succès des siens, mais il appréciait à sa juste valeur la belle prestation de ses joueurs en Normandie : " On a gagné trois points. Il faut gagner Sedan, rien n'est fait, a-t-il confié, il faut  encore gagner un match. On a manqué notre match la semaine dernière, on était  très solide. On a retrouvé les valeurs de cette saison. On a contré comme il  fallait, on aurait pu tuer le match. On a répondu présent, la réaction des  joueurs a été conforme à ce que j'attendais. Après Clermont, on a eu des  discussions, on s'est remis au travail car on n'était plus performant depuis le  match de Niort. Il faut être concentré, réaliste, bien défendre en Ligue 2. Il  y a beaucoup d'équipes qui ont des lacunes techniques. On peut dire merci à  Rémi, qui arrête le penalty, mais je veux revoir l'action qui amène ce penalty.  Le gardien lance bien le jeu, aussi, sur le contre qui conduit au but. On a  passé une semaine à ne pas dormir, à cogiter, c'est un soulagement cette  victoire. Le public est toujours derrière nous. Ils seront encore là, vendredi,  à la Beaujoire. Tout le monde était au diapason, disposé à montrer notre vrai  visage, à faire les efforts ensemble. Maintenant, il faut finir le travail. Il  faut gagner vendredi, et on sera en Ligue 1. "

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