Ligue 2 : le match Bordeaux-Rodez donné perdu aux Girondins, Metz officiellement promu et Annecy relégué
Plusieurs équipes étaient en sursis depuis l'arrêt du match de la 38e journée entre Bordeaux et Rodez, prononcé le 2 juin dernier après l'agression par un supporter girondin d'un joueur du RAF. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a fait savoir via un communiqué, lundi 12 juin, que la rencontre ne serait pas rejouée. "La Commission, constate l’intrusion d’un supporter pour porter volontairement atteinte physiquement à un joueur [le Ruthénois Lucas Buades] qui venait d’inscrire un but", peut-on lire.
Le match a donc été donné perdu aux Girondins, entraînant l'officialisation de la montée du FC Metz en Ligue 1, avec qui le club au scapulaire était à la lutte. Mais également la descente en National 1 du FC Annecy, qui souhaitait que la rencontre soit rejouée pour espérer prendre la place de premier non-relégable à Rodez. Les Bordelais ont également écopé du retrait d'un point ferme pour la saison 2023-2024 et de la fermeture pour quatre matchs, dont deux fermes, de la tribune Sud du Matmut Atlantique.
Les Girondins vont saisir le CNOSF
En réaction, le club girondin a dénoncé une décision "aussi incompréhensible que disproportionnée" et a annoncé vouloir saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) "dans les plus brefs délais". Dans le cas où ce recours aboutirait, la sentence de la LFP pourrait être revue. Ce qui n'a pas empêché Metz de donner rendez-vous à ses supporters au mois d'août pour attaquer sa 64e saison dans l'élite.
De leur côté, les Ruthénois ont pris acte de la décision mais ont également tenu à rappeler que "cet épisode où le club a été acteur bien malgré lui a fortement marqué les joueurs". "Le déferlement de messages haineux et de menaces de mort reçus depuis plus d’une semaine envers le club et Lucas Buades ne doivent plus être permis à ce jour", a écrit le RAF, qui se réserve par ailleurs "le droit de donner toutes suites judiciaires aux différentes menaces et diffamations dont [les membres du club] ont été l’objet".
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