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Ligue 2 (4e journée), Reims-Red Star : Danilson Da Cruz face à ses "frères"

Ce lundi soir, au stade Auguste-Delaune (20h30), les Rémois, après leur escapade au Real Madrid (match de prestige, disputé à Bernabéu pour fêter les 60 ans de la première finale de C1, défaite 3-5), retrouvent l'ordinaire du championnat, pour la réception du club parisien. Au milieu de terrain, le Franco-Capverdien Danilson Da Cruz s'apprête à affronter ses anciens partenaires du Red Star. Dans la course aux points, ce n'est pas le moment de faire des sentiments...
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Les supporters du Red Star espèrent un réveil rapide de leur équipe. (ANTHONY MASSARDI / MAXPPP)

Avec son expérience de joueur de 30 ans, Danilson Da Cruz a la carapace épaisse. Il va pourtant vivre, ce lundi soir, une expérience parfois déstabilisante. Le milieu francilien, d'origine capverdienne, affronte ses anciens coéquipiers du Red Star, où il a évolué durant deux saisons jusqu'en mai dernier. "Je suis resté très proche des joueurs du Red Star, précise-t-il dans une interview accordée au site officiel du club champenois. J’étais le capitaine, je m’entendais bien avec tout le monde. Il y avait une super ambiance entre nous, on était tout le temps ensemble, même en dehors des entraînements... "

Voilà pour le côté nostalgique. Toutefois, une fois sur le pré, Danilson n'a pas l'intention de faire de sentiments à Auguste-Delaune : "Une fois qu’on sera sur le rectangle vert, je n’ai plus d’amis. A part ceux qui ont le même maillot que moi ! Je sais faire la part des choses, cela s’est déjà produit quand je suis passé de Créteil au Red Star (en 2014). »

"On doit assumer la pression"

Son ancien club parisien actuellement en situation précaire au classement (18e, avec 2 points seulement), cela n'étonne pas l'intéressé. Da Cruz n'hésite pas d'ailleurs à livrer son analyse: "Il faut du temps pour que les nouveaux assimilent ce que le coach demande. C’est très rigoureux, très précis. Rien n’est laissé au hasard, tout est travaillé. Nous les joueurs, on aime bien avoir une certaine liberté mais, avec ce coach-là (le Portugais Rui Almeida), tout est très réfléchi. Quand j’ai évolué sous ses ordres l’année dernière, c’était la première fois que je voyais ça. Ses méthodes m’ont beaucoup plu."

Désormais à Reims, Danilson Da Cruz cherche à apporter un plus dans l'entrejeu, sous les ordres de Michel Der Zakarian. Malgré tout, le le numéro 8 champenois se méfie de ce match du lundi soir, sous les feux médiatiques : "C’est vrai qu’il y a une certaine pression. Après, que l’on joue en décalé ou en même temps que les autres, on a toujours le même objectif, prendre un maximum de points. L’an dernier, avec le Red Star, c’est au cours des matches en décalé que l’on a laissé le plus de points en route. Ici, à Reims, c’est différent, on doit assumer cette pression. On sait que toutes les rencontres, notamment à domicile, il faut les gagner. Cela ne doit pas servir d’excuse." Surtout pour un groupe, coincé à une modeste mais provisoire 12e place (5 points) et qui n'a qu'une obsession : faire remonter le Stade de Reims au plus vite parmi l'élite.

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