Le maintien est dans toutes les têtes
Les anciens pensionnaires de Ligue 1 sont à la peine à l'échelon inférieur. Premier relégable, Le Mans doit absolument profiter de ce déplacement dans le Nord pour s'extirper d'une situation très inconfortable. Tous les espoirs sont néanmoins permis. En cas de victoire, les Sarthois reviendraient à deux points de Lens, 11e, ce qui en dit long sur la situation en bas du classement, où personne n'est à l'abri. Mais les Sangs et Or, qui se présentent avec un groupe au grand complet, peuvent s'assurer une fin de saison tranquille en cas de succès. "Si on gagne, le maintien sera presque acquis", reconnait Ludovic Baal, milieu lensois formé au Mans.
Monaco sur la bonne voie
Monaco, pour sa part, tentera de confirmer son redressement lors de la réception de Nantes. Forts d'une série de 7 matches sans défaite (5 victoires et 2 nuls), les hommes de Marco Simone, 14e à quatre points du premier relégable, restent sur une victoire probante face au Mans (1-0) qui leur permet de se rapprocher encore un peu plus d'un maintien qui semblait compromis après une première partie de saison calamiteuse. "Mon équipe est récompensée de ses efforts", affirme Simone, l'entraineur monégasque. "A nous de ne pas tomber dans la baisse de concentration." En face, les Canaris, qui n'ont plus gagné depuis quatre matches, sont condamnés à l'emporter pour ne pas voir s'envoler définitivement leurs espoirs de podium. Huitième à six points de la troisième place, Nantes pourra à nouveau compter sur son gardien Rudy Riou, de retour de blessure.
De son côté, Metz n'a plus le droit à l'erreur sous peine de voir fondre ses trois points d'avance sur le premier relégable. Les hommes de Dominique Bijotat devront négocier un déplacement délicat sur la pelouse d'Amiens, lanterne rouge et pratiquement condamné à la descente. Malgré leurs 10 points de retard sur le 17e, les Amiénois sont bien décidés à vendre chèrement leur peau afin de sortir la tête haute. "Nous allons nous battre jusqu'au bout", assure le milieu de terrain Johann Paul.
Victor Patenôtre
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.