: Vidéo Le métier de commentateur sportif par Smaïl Bouabdellah
“Je fais genre j'ai un sac pour faire croire que je travaille beaucoup, mais non, il n'y a pas grand-chose dans mon sac.” Smaïl Bouabdellah est le commentateur qui suit les matchs de la Ligue 1 pour Amazon, et notamment son site de streaming Prime Video. Il les commente en direct avec son consultant, un ancien joueur professionnel. Pour Brut, il montre, lors du dernier match OM-PSG du 26 février, les coulisses d’un match depuis sa cabine.
“Si nous, on a froid, le match va nous réchauffer très rapidement”
Pour lui, le travail avec le consultant est très important pour le bon déroulé du match. “Nous, on raconte les faits et lui, il donne toute l'expérience et son regard d'ancien joueur. Moi, je suis ancien joueur, mais ancien joueur amateur de district. Le plus important, c'est celui qui est ancien joueur professionnel, donc non, c'est très, très important d'avoir des échanges, de bien se connaître. Et on a une grande chance, nous, à Prime, c'est qu'on est avec des mecs bons, pros, mais surtout des bonnes personnes, et je crois que ça vaut toutes les expériences du monde.”
Ils ont aussi leur technique pour ne pas se couper la parole en pleine diffusion. “Ce qui est important, c'est que toi, tu parles du jeu et eux vont être dans l'analyse. Donc des fois, on a des petits repères, c'est que quand le ralenti commence, il faut que ce soit le consultant qui parle. Si toi, tu parles pendant le ralenti, c'est que t'as été trop long et c'est que tu croques un petit peu, donc tu dois tout dire avant que le ralenti commence, comme ça, au moment du ralenti, c'est le consultant qui donne son expertise.”
Pour lui, son indispensable reste une gomme. “Parce que j'ai noté des trucs au crayon à papier, c'est les compositions d'équipes probables, et après, je les gomme”, explique-t-il. Mais il n'amène pas grand chose d’autre : “Je suis vraiment un gros boulet, je suis celui qui oublie le plus son écharpe, qui oublie le plus ses gants et souvent, il y a un bon copain qui me prête un gant, qui me prête un bonnet en première mi-temps, une écharpe en deuxième. C'est plus ça, ouais, non, j'ai pas grand-chose dans mon sac. Et puis, si nous, on a froid, le match va nous réchauffer très rapidement.”
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