Saint-Etienne / Bordeaux, une affiche pour croire encore à la Ligue Europa
En tribunes, les supporters des deux camps ont beau entretenir de belles relations, sur le terrain, il faudra venir en guerriers. « Il n’y a pas beaucoup de calculs à faire, il faut gagner à tout prix » déclare Henri Saivet, révélé à Bordeaux (2007-2016) et aujourd’hui prêté par Newcastle à Saint-Etienne.
115e match de l’histoire entre Saint-Etienne et Bordeaux
Le milieu ne sait pas de quoi son avenir sera fait mais « le plus important, c’est le club, l’Europe la saison prochaine. » Présent au moins en barrages de la Ligue Europa chaque année depuis la saison 2013/2014, les Verts se doivent d’atteindre cet objectif cette fois encore.
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Ils sont d’ailleurs spécialistes de ces sprints finaux. Sur les cinq derniers matches de la saison et donc 15 points possibles, ils en ont récolté 13 en 2013-2014, 12 en 2014-2015 et seulement 7 en 2015-2016, glissant d’une 4e à une 6e place néanmoins toujours qualificative.
Au moment d’aborder leur 115e match face aux Girondins – équipe la plus rencontrée dans son histoire – toutes compétitions confondues, les Verts de Christophe Galtier savent que la tâche sera loin d’être aisée : « C’est une équipe qui s’est améliorée au cours de la saison, capable d’imposer son jeu, à domicile comme à l’extérieur. Il faudra que nous soyons très entreprenants pour les battre » précise l’entraîneur stéphanois.
Le mauvais souvenir du match aller
Plus qu’être entreprenants, il faudra l’être d’entrée. Au match aller, perdu 3-2 au Matmut Atlantique, les Verts n’avaient concrétisé leurs occasions que dans les dix dernières minutes par Romain Hamouma (81e) et Alexander Soderlund (89e). Cette fois, il faudra mettre la pression le plus rapidement possible sur la 3e défense de la phase retour.
Les Girondins ont clairement haussé le niveau depuis la 20e journée à tel point qu’ils suivent aujourd’hui le rythme de Nice. Jocelyn Gourvennec, adepte du 4-4-2, est passé au 4-3-3 par pragmatisme, favorisant l’intégration réussie dans l’entrejeu de Sankharé et l’émergence de la "KLM" (Kamano, Laborde, Malcom) reléguant Ménez, Ounas et Rolan sur le banc. Et le danger peut venir de partout chez eux (6 joueurs entre 5 et 8 buts). La preuve supplémentaire d’un match de la dernière chance difficile à venir pour les Verts…
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