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PSG-OM: Lucas n'a pas oublié sa chevauchée fantastique

Lucas est désormais "plus à l'aise" au PSG, à deux jours du "Classique" contre Marseille, marqué la saison dernière par sa fameuse chevauchée, à laquelle il "pense tous les jours", comme il l'a confié à l'AFP.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Lucas Moura en costard.

Quel bilan faites-vous du début de saison ?
LUCAS MOURA: "Notre premier objectif est atteint avec la qualification en Ligue des Champions. On a maintenant trouvé notre style. Je pense qu'on est très fort et on peut aller très loin".
   
Et personnellement, comment vous sentez-vous ?
L.M: "Très bien. Je pense que maintenant je me suis parfaitement adapté, je suis mieux préparé que la saison dernière. Mon jeu est comme ça: toujours accélérer, faire mal à l'adversaire. C'est ce que je dois faire à chaque match. Le plus important pour moi c'est la confiance. Quand je l'ai, je peux faire ça. Je dois encore progresser parce que je suis jeune, et je le fais à chaque  match. Mais je ne suis pas un buteur. Nos buteurs sont Ibra et Cavani. Si je joue bien, si je fais mal à l'adversaire, si je fais une passe décisive, si j'aide dans l'impact défensif et si on gagne, je suis content".
   
Sentez-vous une différence avec la période Ancelotti ?
 L.M: "La première année est toujours plus difficile et maintenant je suis totalement adapté au club, à la ville. Il y a ici tout ce dont j'ai besoin. Avec Ancelotti, on jouait à quatre en attaque, avec Pastore et moi sur les côtés, Ibra et Lavezzi devant. Mais j'étais encore en phase d'adaptation. Aujourd'hui je suis plus à l'aise, je peux me déplacer devant, et ça se ressent".
   
Vous avez tiré les penalties contre Bordeaux, c'est une marque de confiance de l'entraîneur, non ?
L.M: "Oui. Je tire toujours des penalties après l'entraînement. Et Laurent a dit que si on avait un penalty, c'était à moi de tirer. J'étais prêt à le faire, mais c'est lui qui décide toujours avant les matches. C'est important pour moi d'avoir la confiance de l'entraîneur et du staff. La confiance, c'est presque tout dans le foot".
   
Ça vous pousse à faire des dribbles plus risqués ?
L.M: "Bien sûr ! Quand je suis dans un bon moment, quand l'équipe gagne, c'est bien mieux pour tenter des dribbles. Si je suis chaud dans le match et que ça peut aider mon équipe, je vais sûrement dribbler".
   
Comment voyez-vous le Clasico ?
L.M: "C'est un match différent, particulier. Pour nous c'est très important parce qu'on veut encore gagner le championnat. Et Marseille marche très bien actuellement. Mais je crois qu'on est capable de gagner encore la Ligue 1. Au Parc, on est très fort. L'ambiance est magnifique, les supporters vont être chauds. Il y a plus de motivation."
   
Le 2 mars contre Marseille, vous faites une percée...
L.M: "Je pense tous les jours à cette action. Et après ce match, j'ai passé une semaine sans dormir. Je me disais 'Pourquoi ? Pourquoi je n'ai pas marqué?' Mais c'est le foot. Et encore une fois, c'est mon jeu. Je vais continuer comme ça. Et je marquerai la prochaine fois".
   
Comment est votre vie à Paris ?
L.M: "Très belle. Vivre ici est un rêve pour n'importe qui. C'est une des villes les plus belles du monde. Je suis heureux ici. Partout il y a de quoi admirer et prendre des photos. J'aime beaucoup me promener, au Trocadéro. J'y vais presque tous les jours pour regarder la Tour Eiffel. Je me promène aussi aux Champs-Elysées, faire les magasins. Je vais pas mal au restaurant, plutôt français que brésilien. Mais je suis aussi un gars tranquille, j'aime rester à la maison et regarder un film en mangeant du popcorn".
   
Retrouvez-vous des aspects du Brésil à Paris ?
L.M: "J'ai ma mère, qui vit avec moi et me fait des repas brésiliens, et des amis d'ici. Mes amis du Brésil, mon père et mon frère viennent souvent. Quand je vais à la Tour Eiffel, je rencontre toujours des Brésiliens, je discute avec eux, on prend des photos. J'aime ça, parce que les Brésiliens ont cette joie de vivre, toujours à sourire et plaisanter. Ça m'aide à reprendre le contact avec  le Brésil".

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