Nicollin en rajoute sur Fernandez
La défaite 2-0 à Marseille pourrait laisser des traces du côté de Montpellier. Premier non-relégable, le champion de France 2012 est au plus mal sportivement. Et au sein du club, l'ambiance s'est tendue en une journée. Avec le franc-parler qu'on lui connaît, Louis Nicollin a lancé samedi qu'il avait fait "une connerie" en proposant le poste d'entraîneur à Jean Fernandez après le départ de René Girard. Des propos durs que le président du MHSC a tenu à atténuer. "Jeannot, c'est un type extraordinaire. J'ai parlé trop vite, je le regrette, il ne mérite pas ça. Mais j'assume ma connerie", a-t-il déclaré au journal L'Equipe. De quoi déminer la situation. En revanche, il a toujours du mal à avaler les choix tactiques de celui qu'il a recruté. "Je maintiens que l'équipe n'est pas bien faite. Je ne vais pas m'excuser, non? Là, c'est à lui d'assumer".
Grosse fatigue
Assumer quoi? Un bilan qui frise le néant, avec seulement 2 victoires en 15 journées avant une rencontre capitale contre Lorient mercredi. Pourtant à écouter Nicollin, la place de Jean Fernandez n'est pas menacée. "Ce que je sais, c'est que les joueurs ont toujours raison. Ce sont eux les acteurs. Et je peux vous assurer que si, demain, je vire Fernandez, ce que je ne ferai pas, ils ne pleureront pas. Ni sur Jeannot, ni sur un autre". Je ne te mets pas à la porte, mais personne ne te retiendra, voici le message de Nicollin à son entraîneur qu'il juge "fatigué". Fatigué comme lui l'est par le contenu des matches. "Je ne prends pas de plaisir en nous voyant jouer. Il faut qu'on me force pour aller voir un match. A Marseille, on m'a traîné. Et il faut que les choses soient claires, je ne prendrai personne à la trêve. Jeannot devra faire avec ce qu'il a. S'il ne comprend pas, il me donne sa démission et voilà. Je suis sûr que ça va le piquer. Enfin j'espère...".
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