Nice-ASSE: Six supporters interpellés
Dans un communiqué de ses services, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a tenu à "saluer l'interpellation, ce matin, notamment dans la Loire, de sept individus suspectés d'être impliqués dans les graves incidents qui s'étaient produits dans les tribunes" du stade de Nice. Il a souligné "sa détermination à lutter contre toutes les formes de violences péri-sportives". "La fermeté et l'intransigeance face aux comportements haineux et dangereux doivent continuer à guider l'action des pouvoirs publics, en lien très étroit avec les instances dirigeantes du football, ainsi qu'avec les clubs", ajoute le texte.
La vidéosurveillance a parlé
Les images de vidéosurveillance ont notamment été exploitées pour identifier les auteurs de violences ou de dégradations. Huit personnes - un supporteur stéphanois et sept Niçois (dont deux stadiers) - avaient été blessées dans ces échauffourées au tout nouveau stade de l'Allianz Riviera le 24 novembre. Une enquête avait été immédiatement ouverte par le parquet de Nice. L'OGCN, club résident, avait porté plainte contre X le lendemain pour dégradations et violences. Un peu plus d'une heure avant le coup d'envoi, quelque 250 "ultras", dont des anciens membres des "Green Angels", un groupe autodissous en septembre, avaient arraché et jeté des sièges. Expulsés du stade par la police avant le coup d'envoi du match, ils étaient repartis immédiatement en autocars pour Saint-Etienne.
Pas de caillassage de bus stéphanois
"Les images de vidéosurveillance captées lors de leur entrée dans l'Allianz Riviera démontrent sans ambiguïté qu'il n'y a eu aucun +caillassage+ des bus stéphanois", avait précisé la direction du club niçois. A la mi-temps du match Nice-ASSE (0-1), le président stéphanois Roland Romeyer avait tenté d'expliquer sans le justifier l'énervement des supporteurs des Verts par des jets de projectiles sur leurs bus. Tancé par son homologue azuréen Jean-Pierre Rivère, qui l'avait invité "à la décence, à prendre du recul et à s'informer" sur des débordements "à ne plus jamais voir dans le football", le responsable forézien n'avait ensuite plus fait référence à des incidents sur la route et s'en était remis aux résultats de l'enquête.
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