Montpellier reçoit Rennes dans la lutte européenne
Depuis un mois, les Rennais perdent des points. Du moins, ils n'en gagnent plus beaucoup : 6 sur les cinq dernières rencontres (une seule victoire et trois matches nuls). Frédéric Antonetti refuse de tirer la sonnette d'alarme pour autant : "On a nos pépins du moment, avec trois joueurs qui reviennent fatigués de la CAN (Boye, Cheick Diarra et Pitroipa), des joueurs à intégrer, Konradsen et Alou Diarra qui sont restés inactifs un certain moment, la blessure d'Alessandrini (pour six mois), la longue blessure de Pajot (depuis le 20 janvier), qui nous apportait beaucoup", énumère-t-il. "C'est un constat que je fais, mais je ne suis pas inquiet".
Et si les Bretons aimeraient bien un peu de temps pour faire le point, s'ajuster et repartir du bon pied, ils n'en ont pas. Alors, ils trébuchent, comme face à Sochaux la semaine dernière où le Stade Rennais pouvait s'estimer heureux d'avoir arraché un petit point aux Lionceaux. Un match qu'Antonetti jugeait "techniquement raté" et où ses joueurs ont "manqué de concentration", laissant filer devant Saint-Étienne (5e à 3 points) et Nice (4e à 4 points), deux autres concurrents directs qui s'affrontent ce week-end.
Montpellier impeccable à la maison
Face à des Montpelliérains en "pleine bourre" (meilleur classement de la saison, 4 victoires sur les 5 derniers matchs), Rennes cherchera le déclic pour ne pas se rapprocher des équipes qui perdent progressivement toute ambition en championnat. Et s'ils joueront une équipe privée de son meilleur buteur, Younes Belhanda, suspendu, les visiteurs du soir auront fort à faire dans une forteresse imprenable depuis plusieurs mois. Dans leur stade de la Mosson, les champions en titre ont remporté leurs sept derniers matchs de championnat. Dans ces confrontations, ils ont marqué 16 buts et n'en ont concédé qu'un. Soit, depuis fin novembre en Ligue 1, une moyenne de 2,3 réalisations pour 0,15 but encaissé à domicile…
"Montpellier est l'une des équipes les plus costaudes de notre championnat", admet Antonetti, "donc oui on peut parler de test. Et cette année, les confrontations directes vont avoir une grande importance car il y a beaucoup d'équipes concernées (par la lutte pour l'Europe). Ce n'est pas un tournant, mais un match important'. Et d'ajouter : "mais je veux bien perdre les deux prochains matches (Montpellier puis Saint-Etienne) et gagner les dix autres". Sauf qu'il reste encore Nice, Lyon et Paris. Les Rouge et Noir seraient donc bien imprudents de ne pas saisir leur chance ce week-end.
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