Monaco tient la dragée haute à Paris
Quelques jours après avoir œuvré dans les joutes européennes, le champion de France en titre et son dauphin se retrouvaient donc ce dimanche au parc des Princes. Après avoir assisté au prestigieux match face au Barça, les très chanceux supporteurs parisiens assistaient à une nouvelle affiche alléchante en moins d'une semaine. Et même si ce début de saison n'a pas encore réussi à l'ASM (avec déjà quatre défaites en huit matches), on ne pouvait s'empêcher de saliver à l'avance de cette rencontre lancée officieusement par un certain Carl Lewis, vêtu de la tunique parisienne.
Plutôt en réussite lors de ses venues dans la capitale (6 succès, 7 nuls et 3 défaites lors de ses 16 derniers voyages), Monaco se portait d'emblée vers l'avant. Les Parisiens, toujours privés d'Ibrahimovic, Thiago Silva, Lavezzi ou encore Marquinhos, ne tardaient pas à s'illustrer par l'intermédiaire de Lucas qui déboulait côté droit pour servir Verratti dont la frappe passait à côté du cadre (7e). Le milieu de terrain italien se faisait pardonner rapidement grâce à quelques gestes techniques qui déboussolaient ses vis-à-vis. Le spectacle était au rendez-vous, d'autant que les Monégasques manquaient par deux fois de marquer, d'abord sur une frappe d'Ocampos, puis surtout de Ferreira Carrasco, dont la reprise se terminait sur la barre des cages de Sirigu (44e).
Lucas a montré la voie
Légèrement blessé, Verratti devait céder sa place à Bahebeck, obligeant Laurent Blanc à changer de système et passer en 4-2-3-1. Emmenés par un Pastore affûté, les Parisiens semblaient capables de faire la différence à tout moment, mais jusqu'alors, les hommes de Leonardo Jardim s'étaient procuré les occasions les plus franches. L'absence de Berbatov se faisait ressentir, même si à l'heure de jeu, il fallait un sauvetage sur la ligne de van der Wiel pour détourner un tir de Kurzawa. Monaco prenait confiance, mais ratait systématiquement le dernier geste.
Alors que l'ASM espérait encore profiter de quelques espaces et que Cavani commençait à énerver Laurent Blanc par son manque d'efficacité, le PSG allait finalement trouver la faille sur un centre de Bahebeck repris comme à l'entraînement par Lucas (1-0, 71e). Les supporteurs pouvaient exulter, et commençaient à se voir en deuxième position du championnat. Mais les Parisiens commençaient à reculer, et alors que le chronomètre affichait déjà deux minutes dans le temps additionnel, Martial arrachait le point du match nul à la suite d'un cafouillage (1-1). Le club de la capitale pouvait s'en vouloir d'être passé à côté d'un quatrième succès cette saison. Au lieu de cela, Laurent Blanc doit se satisfaire d'un sixième match nul en L1.
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