Monaco se tourne vers la péninsule ibérique
Même si certains des dirigeants de l’ASM se veulent prudents sur le temps que nécessite la constitution d’une équipe, les objectifs sont clairement de décrocher un huitième titre de Champion de France, et a fortiori, de disputer la prestigieuse Ligue des Champions. Comme il y a eu un Barça néerlandais dans les années 1990, un PSG aux accents brésiliens à peu près à la même période, un Arsenal français depuis 1996, le profil de cette future équipe monégasque devrait vraisemblablement être hispano-ibérique. A l’époque il s’agissait d’une démarche volontaire, celle d’apporter une influence particulière.
Dans le cas de Monaco, il s’agit peut-être plus d’un concours de circonstances. Parvenir à faire signer un joueur tel que Falcao, est un énorme coup. Et même si la politique de départ n’était pas forcément orientée vers le marché sud-américain ou espagnol, la donne a changé. Impossible pour un coach quel qu’il soit de ne pas construire une équipe autour d’un tel joueur. Et il est indéniable que pour favoriser la cohésion d’un groupe, chaque détail a son importance, à commencer par la langue, et la culture.
Un agent très influent
Mais cette tendance ne s’arrête pas à la seule venue de l’attaquant colombien. Au-delà de ces aspects purement théoriques, un recrutement s’effectue par l’intermédiaire d’agents. L’incontournable agent de joueurs portugais Jorge Mendes qui a tout mis en œuvre pour envoyer Falcao sur le Rocher, possède un carnet de joueurs très garni, et la plupart d’entre eux jouent soit au Portugal, soit en Espagne.
Cette saison, l’effectif monégasque comptait 16 Français sur 33, dont deux Uruguayens, un Argentin et un Brésilien. Avec quelques départs annoncés, et les noms de joueurs tels que Carlos Tevez, Victor Valdes, ou encore Pepe, circulant dans les couloirs du Stade Louis II, l’AS Monaco de la saison 2013-2014 sera quoi qu’il arrive un club atypique.
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