Marseille et Saint-Etienne dos à dos
Si ce nul n'arrange aucune des deux équipes, nul doute qu'il fera nettement plus mal aux Marseillais. Alors qu'ils pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score en milieu de seconde période, les hommes de José Anigo sont passés tout près de réaliser le gros coup de cette 25e journée mais un coup de tête de Brandao en toute fin de match (90+2) est venue contrecarrer leurs plans. Du coup, Saint-Etienne et Marseille conservent leur 4e et 5e places respectives.
Sainté commence mieux
L’entame de match est stéphanoise. Portés par un Chaudron en ébullition, les hommes de Christophe Galtier mettent l’intensité qu’ils ont l’habitude de mettre lors des grands rendez-vous. Animées par les couloirs, les offensives stéphanoises déstabilisent le bloc marseillais. Mais tout se complique dans les vingt derniers mètres et Saint-Etienne peine à se montrer véritablement dangereux. C’est même Marseille qui manque de prendre l’avantage sur un contre conclu par une volée trop enlevée de Gignac.
Si la domination stérile des Verts se poursuit, Marseille revient peu à peu dans le match tout en restant assez méfiant avec son bloc bas et ses lignes resserrées. Peu inspiré offensivement, Saint-Etienne ne parvient pas à contourner le mur phocéen. Le jeu penche exclusivement sur le côté gauche mais les centres de Tabanou ne trouvent personne. Et comme souvent dans ce genre de rencontre, c’est sur un coup de pied arrêté que le match va se débloquer. A 30 mètres côté gauche, le coup franc enveloppé de Payet est parfait et Nkoulou n’a plus qu’à ajuster Ruffier d’une reprise plat du pied.
Mandanda n'a presque rien eu à faire
Jusqu'alors, l'OM, avec une ligne défensive de cinq joueurs, un milieu à trois têtes et un duo offensif composé d'André-Pierre Gignac et Mathieu Valbuena, n'avait pas été très dangereux, hormis sur des tentatives de Gignac sur lesquelles il se montrait imprécis (27e) avant d'échouer devant le gardien Stéphane Ruffier, très sûr (42e, 82e). Après la mi-temps, un tir de Gignac était aussi contré par Loïc Perrin (63e).
Pour le reste, les Phocéens, dominés dans l'entrejeu, ont été contraints de subir la domination stérile de leurs adversaires mais ils ont su faire preuve de solidarité pour résister tout en demeurant menaçants en contre, surtout après avoir pris l'avantage. Globalement, les Verts ont été assez décevants sur le plan offensif avec des difficultés à se mettre en bonne position et surtout à bonne distance. Ainsi, Mandanda n'a eu que très peu d'interventions à effectuer avant de s'incliner dans les ultimes instants.
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