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Ligue 1 : victorieux mais emprunté à Brest, le PSG toujours groggy après son élimination en Ligue des champions

Trois jours après leur élimination en Ligue des champions face au Bayern Munich, les Parisiens n'ont pas rassuré, samedi, lors de leur victoire arrachée en Bretagne (2-1).
Article rédigé par franceinfo: sport, Gabriel Joly
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Le Brestois Haris Belkebla (à gauche) et le Parisien Kylian Mbappé (à droite) se sont invectivés sur la pelouse du stade Francis-le-Blé, le 11 mars 2023. (LOIC VENANCE / AFP)

Une victoire en trompe-l'oeil, loin des étoiles de la Ligue des champions. Trois jours après son élimination dès les huitièmes de finale de la compétition contre le Bayern Munich, le Paris Saint-Germain a retrouvé la route du championnat, samedi 11 mars, à l'occasion d'une victoire à l'arrachée contre Brest (2-1) au stade Francis-le-Blé.

Un match que les Parisiens ont remporté grâce à un éclair de Kylian Mbappé, mais qu'ils ont traversé de manière empruntée. Certes, on retiendra ce raid solitaire de l'attaquant français, parti seul défier et battre le gardien brestois Marco Bizot, à l'entrée du temps additionnel pour donner la victoire aux siens (90e+1). Mais avant cela, les visages et les attitudes du contingent parisien ont frappé.

Passifs et frustrés

Kylian Mbappé aurait d'ailleurs pu quitter le terrain avant même de donner la victoire au PSG. Cinq minutes avant son but vainqueur, au terme d'une seconde période des siens très pauvre, le Parisien s'est emporté contre le Brestois Haris Belkebla, auteur d'une faute, en lui donnant un coup de pied dans le ventre (86e). Un geste révélateur d'une tension, qui auraient pu valoir un carton rouge au champion du monde, déjà coupable d'un signe d'énervement à l'heure de jeu après un coup de sifflet contre lui de l'arbitre (59e).

Toutefois, son comportement a détoné de celui de ses partenaires, qui n'ont pas toujours semblé concernés. L'absence de réactions des hommes de Christophe Galtier au moment où ils ont encaissé une égalisation brestoise évitable de Franck Honorat avant la pause (43e) en témoigne. Hormis une expression de dépit dans le regard du conseiller sportif du club, Luis Campos, en tribunes, les têtes baissées des joueurs parisiens ne laissaient pas transparaître une révolte à venir. Et ce, alors que Sergio Ramos et le jeune Timothée Pembélé, trop hauts sur l'action, étaient fautifs. " C'est normal qu'il y ait quelques fois des situations où on semblait être moins bien. Au fur et à mesure que le match avançait, il y avait de la fatigue, je n'ai pas senti de spleen", analysait Christophe Galtier après le match. 

Soler tire son épingle de son jeu

Face au 15e de Ligue 1, les hommes de Christophe Galtier n'ont pas rassuré, y compris sur le front offensif. Fantomatique contre le Bayern Munich, Lionel Messi a manqué de justesse en première période, bottant même un coup franc directement sur son coéquipier Marco Verratti (33e). S'il a servi Kylian Mbappé en fin de match, l'Argentin n'a longtemps guère fait mieux au retour des vestiaires, adressant notamment une frappe fuyant le cadre depuis l'entrée de la surface (54e).

Dans ce néant, le leader du championnat peut finalement remercier Carlos Soler, Parisien le plus concerné dans l'attitude ce samedi soir. Remplaçant à Munich et souvent vu comme une fausse solution pour suppléer la MNM sur la scène européenne, l'Espagnol s'est montré d'entrée, s'offrant le premier frisson en catapultant une reprise ratée de Lionel Messi sur la barre de Marco Bizot (11e). Avant de profiter d'une erreur du portier brestois sur une frappe peu dangereuse de Kylian Mbappé pour ouvrir le score (36e). 

S'il s'est éteint en seconde période à l'image de son équipe, l'ancien joueur de Valence a montré à son entraîneur qu'il pourrait compter sur lui. Un motif de satisfaction à ne pas négliger alors que Paris compte provisoirement onze points d'avance sur son dauphin marseillais.

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