Bayern Munich-PSG : Paris déçoit encore et chute dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions
Ni la dynamique positive, ni le retour en forme de Kylian Mbappé n'auront suffi à inverser la tendance. Battu, comme lors du match aller, par le Bayern Munich (0-2), le Paris Saint-Germain a dit adieu à la Ligue des champions dès les huitièmes de finale, mercredi 8 mars. Pour la deuxième année consécutive - et la cinquième sur les sept dernières années -, le club de la capitale enterre ses éternelles ambitions de sacre européen dès son premier gros rendez-vous de la saison.
Et comme c’est généralement le cas avec le PSG, les regrets sont là à l’heure de faire les comptes. Les joueurs de Christophe Galtier pourront se mordre les doigts de ne pas avoir concrétisé leur bonne première période en ouvrant le score. L’opportunité s’était pourtant présentée sur un plateau pour Vitinha, mais la frappe trop gentille du Portugais n’a pas honoré le bon pressing d’Achraf Hakimi (39e). En face, le gardien Yann Sommer offrait pourtant sa meilleure imitation de la boulette de Gianluigi Donnarumma face au Real Madrid un an plus tôt.
Une défaite sans tragédie
Le but de l’ancien de la maison, Eric-Maxim Choupo-Moting, à l’heure de jeu (61e) a porté le coup fatal. Frustrés puis dominés, les Parisiens ont abdiqué au moment où il leur aurait fallu deux buts pour rester en vie. Les deux têtes de Sergio Ramos sur corner (64e, 82e) et les quelques raids d’un Kylian Mbappé plutôt discret resteront anecdotiques. Le Bayern a logiquement gagné le bras de fer en surclassant le PSG dans le deuxième acte. Le but en contre de Serge Gnabry (90e) a tout simplement puni le découragement francilien.
Il faut dire que le cours de la soirée a pris un tournant inquiétant en dépit de l'entame pleine d'envie des joueurs de Christophe Galtier. Incertain au coup d'envoi, à tel point qu'il n'a pas tenu tout l'échauffement, le capitaine Marquinhos a dû céder sa place à la 35e minute, à un autre joueur pas en pleine possession de ses moyens... Nordi Mukiele n'aura disputé que dix minutes au total, retournant sur le banc avant même le début de la deuxième période. Mais cela ne suffit pas à excuser le match fantomatique de Lionel Messi, ni le naufrage de Marco Verratti, étouffé par le pressing allemand.
Contrairement à ses éliminations les plus marquantes en Ligue des champions, Paris ne pourra pas invoquer de malédiction ou crier à l'irrationnalité. Mercredi, il manquait encore beaucoup d'ingrédients pour jouer dans la même cour que le Bayern Munich, qui ne s'est pourtant pas montré sous son meilleur jour. La partie est finie et le PSG, confortable leader de la Ligue 1, ne va déjà pas tarder à remettre une pièce dans la machine, en espérant que la rengaine des rendez-vous européens manqués s'arrête un jour.
Dans l'autre match de la soirée, le Milan AC, après s'être imposé à l'aller (1-0), a assuré l'essentiel sur la pelouse de Tottenham (0-0) et rejoint également le stade des quarts de finale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.