Ligue 1 - PSG - OM: trois questions autour d'un choc
Quelles équipes pour ce 1er acte ?
En trois jours, les deux équipes vont s'affronter deux fois. La première, c'est ce soir, en championnat, la deuxième c'est mercredi, en quarts de Coupe de France. Si chacun des clubs ne crachera jamais sur un titre (ce serait la 12e Coupe de France pour le PSG et la 3e consécutive, la 11e pour l'OM qui ne l'a plus gagnée depuis 1989), ce match de la 27e journée a certainement plus d'importance.
D'abord pour l'OM, vaincu pour la 1re fois en 2018 à Braga jeudi, qui lorgne la 2e place occupée par Monaco. Diffusé dans 188 territoires, ce match est une affiche observée, susceptible de conforter l'image d'un club marseillais redevenu conquérant. Mais enchaîner trois rencontres en six jours n'est pas aisé pour une équipe dont le banc de touche est bien moins fourni, qualitativement, que celui de Paris. Au PSG, la question porte sur les hommes, et sur le fait d'aligner, ou pas, une équipe similaire à celle qui sera engagée contre le Real Madrid en Ligue des Champions. Car l'intensité devrait s'approcher (de loin) de celle de la Ligue des Champions, où il faudra inscrire deux buts de plus que les Madrilènes. Mais Paris peut-il se livrer totalement dimanche, quitte à y laisser de la gomme pour mercredi où une élimination serait vécue comme un traumatisme ?
Quelle tactique pour ce choc ?
Lors du match aller, Marseille, devant son public, avait imposé un pressing intense aux Parisiens, qui n'avaient pas apprécié. Acculés, ils ne s'étaient montrés que très peu dangereux, et Neymar avait fini par être exclu après avoir réagi à une énième faute sur lui. Cette tactique, c'était déjà celle employée par Lyon, au Parc des Princes, même si l'OL avait fini par s'incliner (2-0). Harceler, mettre de l'impact physique, c'est tout ce que Paris n'aime pas.
Mais est-ce que Rudi Garcia appliquera la même tactique au Parc des Princes, où personne ne s'est imposé depuis Monaco, le 20 mars 2016, soit 49 matches sans défaite ? A moins de jouer le contre, avec notamment Florian Thauvin en feu (15 buts en championnat), et qui a été ménagé à Braga comme Payet. Ce schéma aurait pour avantage, du côté d'Unai Emery, de faire une belle répétition avec ce que pourraient proposer les Madrilènes avec Cristiano Ronaldo le 6 mars prochain. De son côté, le coach espagnol ne devrait pas réserver de surprise en la matière.
Quelle sentinelle à Paris ?
Depuis son match marquant à Santiago-Bernabeu au poste de sentinelle, Giovanni Lo Celso a disparu de l'écran radar médiatique. Malmené par la critique, mais sur le terrain trois jours après contre Strasbourg dans une position plus avancée, l'Argentin est-il toujours la 1re option d'Unai Emery à ce poste ? Lassana Diarra, titulaire contre les Strasbourgeois, et Thiago Motta, qui l'avait remplacé pour la dernière demi-heure, sont revenus dans la course. Contre l'OM, le joueur placé devant la défense pourrait bien être celui qui le sera aussi en Ligue des Champions. Ce processus pourrait également être valable pour celui qui jouera aux côtés de Marquinhos (Kimpembe ou Thiago Silva) en défense centrale.
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