Ligue 1: Le PSG vainqueur dans la douleur face à Reims
Le PSG met l'OM sous pression. Avant le déplacement des Phocéens à Troyes dimanche (21h), les Parisiens se sont provisoirement installés en tête de la Ligue 1, en s'imposant à domicile devant Reims (1-0). Kévin Gameiro, titularisé aux côtés de Zlatan Ibrahimovic à la pointe de l'attaque, s'est montré déterminant. Déjà décisif face à Sochaux (2-0), où il s'était distingué en inscrivant un doublé, l'ex-Lorientais a offert la victoire aux Franciliens en déviant de la tête un centre millimétré de Maxwell (1-0, 68e). Précieux.
Ancelotti bouscule son effectif
Obligé de bricoler, à cause d'une pénurie de milieux de terrains -Thiago Motta, Clément Chantôme et Ezequiel Lavezzi blessés, Marco Verratti suspendu pour trois cartons jaunes en moins de dix journées- Carlo Ancelotti avait pourtant été contraint de chambouler son onze de départ : la défense, d'une part, avec la titularisation de Sylvain Armand et le milieu, de l'autre, avec Maxwell et Thiago Silva. Étonnant, tant ces deux derniers éléments sont peu habitués aux joutes offensives, contrairement à un Pastore laissé sur le banc. "Les choix sur la composition d'équipe ont été faits pour avoir des joueurs frais en Ligue des champions", a justifié le coach du PSG. Ceci expliquant, sans doute, l'entame de match poussive des protégés du 'Mister'.
Sirigu en sauveur, Ibrahimovic muet
Ainsi, sans un Sirigu héroïque à trois reprises sur sa ligne dans les premières minutes, Reims -équipe surprise du début de saison et invaincue depuis sept rencontres- aurait pu rapidement ouvrir le score. Les Parisiens, eux, répondait par à-coups par l'intermédiaire de Maxwell sur une remise d'Ibrahimovic (8e) d'abord, puis de Gameiro bien servi par Nene (30e). Et puis plus rien jusqu'à une main... évidente de Grégory van der Wiel dans sa surface à cinq petites minutes de la pause. Le PSG s'en remettait une nouvelle fois à Salvatore Sirigu pour sauver les meubles (39e). Le N.2 en équipe d'Italie détournait d'une main ferme le penalty, pourtant bien tiré, de Diego Rigonato. "Sur le pénalty, jessaye de rester un maximum debout puis au dernier moment je décide de partir sur ma droite", a-t-il réagi. Quand on arrête un pénalty, il y a une petite part de chance." Il aussi pu compter sur un sauvetage in extremis de Maxwell sur sa ligne sur une tête de Pape Souaré (44e) et sur sa barre sur un retourné de Julien Toudic (84e).
Spectateur en première mi-temps, le PSG sous l'impulsion d'un Blaise Matuidi indispensable dans l'entre-jeu- revenait avec plus de convictions et d'envie à la reprise. Et ce, même si, la frappe enveloppée de l'ex-Stéphanois venait mourir sur la barre transversale (55e). Jérémy Ménez, entré à la pause à la place de Nene (dont le staff redouté une fracture de la pommette), n'était pas plus adroit devant le but. Le natif de Longjumeau voyait sa tentative finir sur le poteau d'Agassa (64e) avant de rater l'immanquable sur un caviar de Zlatan Ibrahimovic (86e), également en délicatesse sur ses frappes (28e, 61e, 88e). Mais heureusement, Gameiro passait par là
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.