Ligue 1 : encore fragile, Lyon s'incline à Lens pour son premier match depuis le renvoi de Fabio Grosso

L'OL n'a pas démérité au stade Bollaert samedi, mais a été rattrapé par des erreurs individuelles. Il reste dernier avant d'affronter Marseille en match en retard, mercredi prochain.
Article rédigé par Elio Bono, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
La déception de Maxence Caqueret après la nouvelle défaite de l'OL à Lens, le 2 décembre 2023 (2-3). (MAILLARD / MAXPPP)

Les entraîneurs défilent, et l'Olympique lyonnais n'avance pas. Pour son premier match depuis l'éviction de Fabio Grosso jeudi dernier, Lyon a perdu sur la pelouse de Lens (2-3), samedi 2 décembre, pour le compte de la 14e journée de Ligue 1. Désormais dirigés par Pierre Sage, un technicien novice à ce niveau, les Gones ont livré une prestation plutôt cohérente, mais ont été rattrapés par leurs lacunes défensives et restent derniers du championnat.

Les trois buts lensois ont, en effet, été concédés sur des approximations. Il y a d'abord eu une erreur d'appréciation de Jake O'Brien, dont la déviation malheureuse sur un long ballon a remis Wesley Saïd en jeu, permettant à l'attaquant artésien d'ajuster Anthony Lopes (25e, 1-1). Skelly Alvero a ensuite concédé un pénalty après un contact léger sur David Pereira da Costa, transformé par Przemyslaw Frankowski (51e, 2-1).

Cette naïveté défensive s'est encore plus matérialisée sur le troisième but lensois, sur lequel ce même Frankoswki a bénéficié d'une liberté déconcertante pour placer une volée du gauche, déviée dans ses propres filets par le malheureux Dejan Lovren (73e, 3-2). Cet oubli a d'autant plus miné les Rhodaniens que ceux-ci venaient, une minute auparavant, d'égaliser sur un corner, par Jake O'Brien (71e, 2-2). Le défenseur irlandais avait même ouvert le score sur une phase de jeu identique (14e, 0-1).

Ces erreurs individuelles ont réduit à néant les efforts de Lyonnais qui auraient pu escompter une issue plus favorable et ont, collectivement, plutôt bien défendu. "Dans l'animation, c'était beaucoup mieux, a jugé l'attaquant Alexandre Lacazette sur Prime Vidéo après le match. Il y a des choses à retenir, mais on n'est pas récompensés."

Du mieux, mais toujours pas de points

Lyon a encore pâti de son inefficacité chronique, et a buté sur un Brice Samba (cinq arrêts) bien plus inspiré que contre Arsenal, mercredi en Ligue des champions (0-6). Ils ont perdu pour la sixième fois malgré un total d'Expected Goals supérieur à l'adversaire (3,03 contre 2,66 – une statistique qui mesure le nombre de buts qu'aurait dû inscrire une équipe en fonction de la dangerosité de ses tirs).

"On ne peut pas ne pas être récompensés tous les week-ends", a glissé Pierre Sage après le match. En attendant de savoir si son intérim va être reconduit et si le vent va enfin tourner, l'entraîneur a tenté de "libérer" l'effectif, selon Alexandre Lacazette, alors que les joueurs semblaient perdus par les tâtonnements tactiques de Fabio Grosso.

Son discours a en partie fonctionné, mais le résultat comptable reste nul, face à un adversaire pourtant timoré et encore marqué par sa débâcle londonienne. L'OL reste ainsi cloîtré à la dernière place du classement, avec sept petits points. Et il sera sur le pont dès mercredi face à une autre équipe malade en Ligue 1, Marseille.

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