Cet article date de plus de dix ans.

Les feux sont au vert pour Saint-Etienne

Si le Paris Saint-Germain a bien creusé l'écart en tête de la Ligue 1, la 23e journée du championnat a également profité à l'AS Saint-Etienne. En revanche, Lille a perdu des plumes, et dans une moindre mesure, Monaco et Marseille.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
La joie des joueurs de Saint-Etienne (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Premier de cordée de cette 23e journée, le PSG n'a pas laissé à Bordeaux l'occasion de créer de surprise. La mécanique parisienne n'a pas faibli et a rapidement évacué ses deux précédentes rencontres (un nul en L1 et une défaite en Coupe de France). A l'image de la bonne entrée en jeu de Cabaye, récemment recruté, c'est tout en groupe qui pousse dans le même sens. Cette victoire 2-0 sur les Girondins a surtout mis la pression sur les poursuivants du PSG, à commencer par Monaco.

Le club du Rocher n'avait pas le dos assez costaud pour s'adapter au terrain synthétique de Lorient, et se retrouve donc à cinq longueurs du leader. Le spectacle était pourtant au rendez-vous pour le plus grand plaisir des Merlus. Les absences de Toulalan et Carvalho ont pesé côté monégasque, mais la qualité offensive des hommes de Claudio Ranieri a permis à Monaco de sauver les meubles, notamment grâce à un but de Kurzawa en toute fin de match. Avec cinq points de retard sur Paris, Monaco est désormais comme les autres poursuivants, contraint d'effectuer un sans faute pour espérer dépasser le patron. Le prochain duel, face justement au PSG, s'annonce aussi redoutable que crucial. 

Lille et Enyeama vont moins bien

Et la situation est encore plus problématique pour Lille. Déjà peu en verve depuis le début de l'année civile, le Losc s'est pris les pieds dans le tapis niçois (1-0). Jusqu'ici irréprochable, la défense lilloise a de nouveau faibli à l'image de son gardien Vincent Enyeama, et c'est une troisième défaite en quatre matches qui attendait les Nordistes. La troisième marche du podium est de plus en plus instable pour les Dogues. "J'avais des guerriers, il va falloir que je les retrouve", a d'ailleurs lâché un René Girard inquiet.

Inquiets, les Marseillais le sont tout autant que les Lillois. L'effet Anigo a ses limites, et l'OM a raté une occasion en or de combler l'écart sur le trio de tête. L'OM est tombé sur une solide équipe toulousaine (2-2) et la faute une nouvelle fois à un coup de pied arrêté, doit donc se contenter de sa cinquième place. Le Vélodrome ne réussit pas vraiment aux Phocéens, à moins que ce ne soit les très exigeants supporteurs marseillais qui ne réussissent pas à leurs joueurs… Sifflés après avoir pourtant livré une rencontre honorable, les hommes de José Anigo auront peut-être encore du mal à se libérer devant leur public, lors de la prochaine journée contre Bastia. 

Corgnet s'illustre contre Valenciennes

Les Verts opportunistes

C'est donc Saint-Etienne qui profite des faux-pas de ses principaux concurrents. Les Verts ne se trouvent plus qu'à un point du podium, à la faveur d'un probant succès sous la pluie sur Valenciennes (3-0). La confiance a donc été vite retrouvée après "le non-match" à Bordeaux (la seule depuis sept matches), et l'ASSE peut légitimement se poser en candidat à la troisième place du championnat. Les judicieux renforts de Trémoulinas et Guivalogui permettent à Christophe Galtier d'aborder les prochains rendez-vous avec sérénité.

Dans le bas de tableau, cette 23e journée n'a pas souri à Guingamp. Défait à Bastia (3-2), l'EAG a enregistré sa neuvième défaite de la saison et la petite marge de sécurité sur la zone rouge a fondu encore, pour ne compter plus que huit points d'avance sur le premier relégable, Valenciennes. Le nul d'Evian contre Ajaccio (1-1), associé au nouveau revers de VA, permet à Sochaux de préserver un soupçon d'espoir. Mais combler les sept points qui séparent les Sochaliens d'Evian, premier non relégable, ne sera pas aisé. Il reste néanmoins 15 journées pour tout remettre en cause.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.