Le PSG pour garder les rênes de la Ligue 1
"Ibra" va mieux, merci pour lui. Reparti sur les bons rails après son doublé en Coupe mercredi soir, l'attaquant Suédois peut reprendre le rythme de la Ligue 1, dont il est toujours – de loin – le meilleur buteur avec 22 réalisations. Serein donc, mais pas sans pression car le poursuivant lyonnais, malgré un petit coup de moins bien au début du mois de février, a cartonné lors des deux dernières journées (6 points et 7 buts en deux matches) et traîne en embuscade, à trois points du leader. En attendant l'affrontement direct, à Gerland le 11 mai (36e journée), le duel à distance est lancé.
Pour cette raison, le PSG n'a plus le droit au moindre faux pas, comme à Sochaux il y a 15 jours où les hommes d'Ancelotti sont tombés (3-2) contre l'une des attaques les moins prolifiques du championnat. Une défaite qui résonne sans doute encore dans les esprits parisiens avant le déplacement chez une autre équipe mal classée. A Reims, samedi, David Beckham ne sera pas titularisé et le club de la capitale se passera de Jallet, Motta et Maxwell mais récupérera Lucas et Alex. Le coach italien l'a promis : le match décisif de Ligue des Champions, mercredi contre Valence, "n'influencera pas" la rencontre de samedi après-midi. "Les joueurs seront motivés", explique-t-il, conscient qu'un succès mettrait la pression sur l'OL qui joue dimanche à 14h, malgré les plaintes de Jean-Michel Aulas. "Aujourd'hui, termine Ancelotti, le match le plus important, c'est Reims et non Valence".
Le podium se joue entre Verts et Aiglons
Les deux autres équipes en forme du moment, Saint-Étienne (5e, toujours invaincu en 2013!) et Nice (surprenant 4e, trois victoires et un match nul en février) s'affrontent au Chaudron pour confirmer leur incroyable dynamique et venir chambouler le podium : Marseille, 3e, devrait provisoirement en tomber avant d'affronter Troyes dimanche. Les Stéphanois partent favoris, à domicile et face à un effectif rouge et noir décimé par les blessures (dont l'attaquant argentin Dario Cvitanich) qui mise sur la fougue de sa jeunesse à l'image de Neal Maupay (16 ans) et du fils de Claude, Grégoire Puel (21 ans), pour continuer à faire sensation.
Lille, qui conserve encore l'espoir de truster les places européennes grâce à un Dimitri Payet flamboyant, ne devra pas manquer son rendez-vous face à Bordeaux. L'équipe girondine, encore en course en Europa League et qualifiée de justesse face à Raon-l'Étape en Coupe de France, n'est pas en grande forme : trois défaites lors des trois dernières journées. Il faut dire que les doigts des deux mains ne suffisent plus à compter les joueurs passés par l'infirmerie ces derniers jours, et Francis Gillot a de moins en moins de solutions pour aligner un onze cohérent et apte à jouer.
Derby corse en à Furiani
La soirée du samedi sera aussi marquée par le duel entre Bastia et Ajaccio, deux formations séparées par deux points seulement au classement. Triple enjeu pour les locaux : s'éloigner de la zone rouge, passer devant ses rivaux et s'adjuger la suprématie du football corse.
En milieu de tableau, Lorient accueille Valenciennes qui n'a plus gagné au Moustoir depuis 2007. Dans le Sud-ouest, face à des Toulousains en panne de résultat (aucune victoire lors des 6 dernières rencontres), les joueurs d'Évian ont l'opportunité de quitter la zone rouge.
Enfin, les bons derniers du championnat tenteront d'abandonner leur bonnet d'âne à Sochaux, où les Lionceaux avaient battu le PSG il y a deux semaines. Pour cela, Nancy devra briser sa mauvaise série de trois défaites de rang, sous peine d'être définitivement condamné.
Le programme de samedi en Ligue 1 :
17h00 :
Reims - Paris SG
20h00 :
Sochaux - Nancy
Bastia - AC Ajaccio
Saint-Etienne - Nice
Lorient - Valenciennes
Toulouse - Evian/Thonon
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