Le PSG, faire trembler le Rocher
L'affiche : PSG-Bastia
Le PSG a l'occasion de mettre la pression sur le leader Monaco. En cas de victoire face à Bastia au Parc ce samedi, les hommes de Laurent Blanc obligeraient les Monégasques à s'imposer dimanche à Sochaux. Deux buts séparent pour l'heure les deux rivaux au même nombre de points (21). Pour un même nombre de buts encaissés (5), les Monégasques en ont marqué 16 quand les Parisiens en ont inscrit 14. C'est dire si les deux super-puissances du championnat, restées dos à dos il y a trois semaines (1-1), sont également au coude à coude. Le PSG, qui reste sur une probante victoire à Marseille (2-1, tout comme Monaco avant lui...) sera donc le premier à dégainer samedi au Parc des Princes contre Bastia. Un match spécial pour Mickaël Landreau, ancien de la maison parisienne, qui tiendra finalement sa place et se rapprochera un peu plus du record de Jean-Luc Ettori puisqu'il jouera son 597e match de Ligue 1 (Ettori en a joué 602). Laurent Blanc, lui, sera amené à modifier son onze de départ, compte tenu des suspensions de ses milieux italiens Marco Verratti et Thiago Motta, et du déplacement à Anderlecht mercredi en Ligue des champions. Zlatan Ibrahimovic, qui s'est entraîné à part jeudi à cause d'un problème à une cuisse, ainsi qu'Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi qui ont joué mardi soir lors d'Uruguay-Argentine, pourraient tour à tour être ménagés.
Vidéo: les Parisiens à l'entraînement avant la venue de Bastia
L'homme à suivre : René Girard
René Girard, qui avait mené Montpellier à son unique titre de champion de France, revient samedi à la Mosson pour la 10e journée de Ligue 1, à la tête d'une équipe lilloise installée sur la 3e marche du podium mais rarement en réussite dans l'Hérault. "Moi, je connaissais la méthode pour qu'ils ne gagnent pas! Maintenant, je dois faire en sorte de trouver celle pour s'y imposer", a confié Girard, bien conscient des difficultés historiques des Lillois sur son ancien terrain de jeu. Sur les dix derniers déplacements toutes compétitions confondues des Dogues à la Mosson, Montpellier s'est imposé à sept reprises, pour un nul et seulement deux victoires lilloises, la dernière (2-0) remontant à la saison 2003/2004. En pleine réussite avec une équipe qui reste sur trois victoires et un nul, Girard dispose en outre d'un groupe au complet.
"Bien sûr, quand le calendrier est tombé, j'ai regardé la date du match contre Paris, Monaco, Marseille et... Montpellier, j'avoue. Ce serait mentir de dire le contraire". Ce rendez-vous sera forcément particulier pour l'entraîneur du LOSC qui est partagé. "Ça me procure de la joie car c'est bien de retourner" au pays, "de revoir des amis, des gens qui ont compté, la famille. J'ai un petit pincement au coeur", a-t-il déclaré. "Mais il faut aussi faire la part des choses. La compétition reste la compétition. Je défends aujourd'hui d'autres couleurs. C'est un match particulier, c'est vrai, mais pas plus important qu'un autre. Il y a trois points à prendre. On a envie de continuer ce qu'on a bien fait jusqu'à présent", a assuré le Gardois. Parti sans cérémonie cet été et en froid avec Louis Nicollin, Girard a avoué avoir "tourné la page".
Le chiffre : 17
Comme le nombre de buts encaissés depuis le début de la saison par Evian TG. L'ETG a la 19e et avant-dernière défense de Ligue 1, devant Sochaux. Les Haut-Savoyards ont dû faire face aux blessures de Brice Dja Djedje et Jonathan Mensah, remplacés par Daniel Wass et Aldo Angoula. Le manque de concentration des défenseurs est souvent remis en cause par l'entraîneur Pascal Dupraz, notamment à Nantes (défaite 3-0) où le premier but avait été concédé dès la 1ère minute. Par ailleurs, le gardien Bertrand Laquait sera absent un mois pour une blessure musculaire. Si la défense prend l'eau et explique le classement (16e avant de recevoir Guingamp), l'attaque elle repose sur les performances de Kevin Bérigaud, auteur de 6 des 10 buts de l'ETG. Sauvé in extermis la saison dernière, l'ETG semble être parti pour une nouvelle saison galère.
La déclaration: "Les coaches passent, les joueurs passent, les journalistes passent... voilà, c'est comme ça avec Rennes !"
Romain Danzé, le capitaine de Rennes, est fataliste. Deux défaites consécutives, qui plus est dans des derbies face à Nantes (1-3) puis à Guingamp (0-2), sont ainsi venues quelque peu ternir les débuts de Montanier, marqués par deux victoires lors des trois premières journées suivies de deux nuls contre Lille et à Lyon (0-0 à chaque fois). "Il y avait évidemment beaucoup d'attente sur ces deux matches-là, encore plus sur celui de Nantes. Malheureusement on a failli, on a déçu beaucoup de monde, ça c'est clair. Les gens sont énormément déçus avec nous", poursuit Danzé. Pour autant, et s'il est évidemment prématuré de tirer un bilan définitif, le Stade Rennais, avec un seul succès sur les six derniers matches (6 pts pris sur 18), espère ne pas voir ressurgir les fantômes d'un passé récent lorsque, avec Frédéric Antonetti ou Guy Lacombe, il s'effondrait aux moments-clés d'une saison, dans la quête d'une place européenne ou d'un premier trophée depuis 1971.
Le programme de la 10e journée de Ligue 1
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