Le PSG et Monaco se partagent la vedette
Le bon coaching de Blanc
Tout le monde s'était mis sur son 31 pour ce match de gala opposant les deux mastodontes de la L1. Cinq points les séparaient avant le coup d'envoi, et l'événement étant si rare pour être signalé, le Stade Louis-II était logiquement à guichets fermés. Constatant l'inefficacité de Lavezzi lors des précédents matches, Laurent Blanc avait opté pour Pastore sur le flanc gauche de l'attaque parisienne, et son choix allait lui donner rapidement raison. Sur un corner en faveur de Paris, Carvalho déviait le cuir et Pastore – resté à l'affût au deuxième poteau- ouvrait la marque de la tête (0-1, 8e). L'Argentin n'avait d'ailleurs plus trouvé le chemin des filets en L1 depuis le 28 avril 2013 (face à Evian).
Sirigu et Silva veillent au grain
Le match était bel et bien lancé, et les Monégasques, malgré les moqueries des supporteurs parisiens, haussaient aussitôt leur niveau de jeu. Le spectacle proposé par les 22 acteurs était d'une grande qualité, notamment grâce aux joueurs de la Principauté qui par deux fois, rataient de peu l'égalisation. Après un arrêt impeccable de Sirigu (12e), dans la minute suivante, c'était au tour de Thiago Silva de sauver les siens sur une tentative d'Ocampos. Claudio Ranieri ne cessait de motiver ses troupes et celles-ci donnaient bien du mal aux défenseurs du PSG à l'image d'une bonne frappe de Moutinho (22e).
Paris endort Monaco
Même si il menait au score, on sentait le PSG en souffrance face aux attaques répétées des Rouge et Blanc. Peu habitués à se retrouver face à une qualité technique aussi relevée en championnat, les hommes de Laurent Blanc serraient les dents et laissaient passer l'orage. Une fois le plus gros de la tempête passé, les Parisiens repartaient de l'avant et reprenaient peu à peu le contrôle du jeu. La pause et l'entrée en jeu de Kondogbia à la place d'un Ocampos pourtant bien en jambes, ne profitaient pas plus à l'ASM. Et c'était au contraire Paris qui allait se procurer la première grosse occasion de la deuxième période, sur un coup franc magistralement frappé par Maître Zlatan (54e).
Berbatov et Cabaye sur le terrain
Peu après l'heure de jeu, Blanc et Ranieri procédaient à quelques ajustements tactiques, Dimitar Berbatov entrait en jeu côté monégasque (à la place de Valère Germain) alors que Yohan Cabaye (en remplacement de Marco Verratti) et Jérémy Menez (au lieu de Javier Pastore) le suivaient de peu côté parisien. Moins percutants, les joueurs de la Principauté imprimaient un rythme haché et endormaient à leur tour leurs adversaires.
Et la lumière monégasque fut
Alors que l'on commençait à s'interroger sur le bien fondé du schéma tactique de Ranieri, la 74e minute donna raison au tacticien italien. Sur un centre puissant de Fabinho Thiago Silva tentait de détourner le ballon, mais il déviait le ballon dans ses propres buts (1-1). Le jeu s'équilibrait à nouveau et même si Sirigu et Subasic devaient à nouveau s'employer en toute fin de match, les deux équipes se contentaient du partage des points. Le titre n'est pas encore joué pour Paris...
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