Le PSG et Ibrahimovic enfoncent le clou
Les spectateurs du Parc des Princes comptaient sur le PSG pour oublier le temps d’un match la grisaille parisienne. C’est en effet sous un petit crachin typiquement francilien que cette rencontre débutait. Pourtant plus habitués à un soleil radieux, les Aiglons se procuraient toutefois la première occasion franche sur un centre tendu de Brüls sur Cvitanich, mais le bout du pied de Thiago Silva déviait suffisamment le cuir pour éviter le but.
Même si un saignement de nez à répétition de Matuidi laissait quelques minutes les Parisiens en infériorité numérique, la possession restait favorable au PSG. Les hommes de Laurent Blanc se montraient surtout menaçants dans les intervalles, et pensaient même ouvrir le score à la 24e par l’intermédiaire de Cavani, mais le but était logiquement refusé pour un hors jeu d’Ibrahimovic.
Quatre minutes plus tard, le géant suédois se faisait une nouvelle fois piégé par sa position alors que le ballon roulait gentiment dans les cages de Veronese. Il n’en fallait pas moins pour convaincre Ibrahimovic de débloquer finalement le compteur à la suite d’un une-deux avec Cavani et d’un centre astucieux de Van der Wiel. L’attaquant vedette semblait touché au tibia, mais après quelques secondes, le grand gaillard repartait au charbon, comme si de rien n’était.
Zlatan met tout le monde d’accord
A voir les mines déconfites des Niçois à la pause, le combat de la deuxième période semblait difficile à aborder. Sur un superbe centre lobé en profondeur, l’incontournable Ibrahimovic trouvait Cavani qui avait juste le temps de toucher le ballon avant de voir le portier niçois commettre une faute synonyme de pénalty (56e). Ce bon vieux Zlatan se chargeait de le transformer, et le PSG menait alors 2-0 (57e).
Les joueurs de Claude Puel ne baissaient pas pour autant les bras, et caressaient l’espoir de sauver l’honneur sur l’un de leurs rares contres. Et à la 70e minute, un corner repoussé par Alex allait leur donner raison. Digard servait en effet Puel à droite, et centrait fort devant le but, Cavani déviait et Pejcinovic n’avait plus qu’à reprendre le ballon (2-1, 70e).
Alors que l’OGC Nice commençait à croire à un miraculeux match nul, Monsieur Ibrahimovic mettait tout le monde d’accord en reprenant victorieusement de la tête un centre de Lucas (3-1, 76e). Le Brésilien qui venait de remplacer Pastore, avait touché son premier ballon... Le PSG empochait ainsi les trois points de la victoire et mettait la pression sur Lille, en déplacement à Guingamp.
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