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Le PSG de retour à la normale

Désormais dégagés de leurs obligations européennes, les Parisiens retrouvent l'échelle hexagonale, et la Ligue 1 qu'ils dominent de plus en plus largement. Ce soir à Troyes (17h), chez la lanterne rouge, ils tenteront de conforter leur avance (7 points) sur l'OM. Dans le même temps, Nancy et Brest peuvent sortir de la zone rouge tandis que les Rennais chercheront à briser leur spirale négative.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Javier Pastore (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

"Ça va être extrêmement difficile pour nous de se maintenir. C'est quasi-mission impossible, maintenant". La semaine dernière, Jean-Marc Furlan semblait carrément dépité. Défait à Nancy, 18e, le coach de Troyes venait de subir sa 14e défaite de la saison, enfonçant le club tout en bas du classement de Ligue 1, à 6 points d'Evian, premier non-relégable. La venue du PSG, leader, n'arrive pas au bon moment. L'ESTAC est en grand besoin de points, et le niveau affiché par les hommes d'Ancelotti depuis un mois n'a rien de bien rassurant.

Car les Parisiens, eux, sortent de deux bonnes prestations en Ligue des Champions contre Barcelone, et d'une victoire convaincante (2-0) à Rennes en championnat. Mais le club, toujours engagé en Coupe de France comme Troyes, doit désormais tourner la page européenne. "Je leur ai dit qu'il nous restait maintenant deux compétitions très importantes à jouer, et qu'il fallait tout faire pour les remporter", lançait Ancelotti à l'issue du match nul au Camp Nou. Samedi, les 20.000 supporters troyens compteront sur les adversaires du jour pour ne pas respecter entièrement cette consigne en levant le pied, comme ils l'ont parfois fait cette saison (défaites à Sochaux, Nice, Rennes).

Bagarre de bas de tableau

Mais la 32e journée de Ligue 1 consacrera surtout, ce soir, la guerre du bas de tableau. Seuls 7 points séparent Brest, relégable, et Valenciennes, 13e. Un noyau dur de sept équipes où se trouvent notamment Nancy et Ajaccio, qui s'affrontent à 20 heures. Les Lorrains, qui pointaient à onze petites unités à la trêve, se trouvent aujourd'hui dans une situation inespérée (18e au classement, 30 points, 4 victoires lors des 5 derniers matchs de championnat, 5e meilleure équipe de la phase retour). "Quand on voit la situation à Noël, on se disait que c'était fini", admet Romain Grange. "On vient de faire du bon boulot, on revient de très, très loin. Si on se relâche maintenant, c'est qu'on n'a vraiment rien compris."

Autre duel important de mal classés : l'affrontement entre Brest (19e) et Reims (15e), deux équipes aux dynamiques diamétralement opposé. Les premiers n'ont remporté qu'un seul de leurs douze derniers matches, tandis que les Rémois se sont donnés de l'air avec leur victoire de prestige contre l'OL dimanche dernier. "A nous d'éviter que Brest retrouve de la confiance", explique le coach Hubert Fournier. "Il faudra être impliqué dès l'entame, imprimer le rythme tout de suite. C'est un adversaire blessé, poussé par le public. Il faudra être méfiant. Il faudra les jambes et la tête."

Lorient, pour oublier Lille…

Dans les dernières rencontres du soir, Bordeaux (9e) tentera de ne pas sombrer dans la deuxième moitié de tableau en accueillant Montpellier (7e), qui lutte toujours pour accrocher une place européenne. Le Stade Rennais (10e) tentera de mettre fin à sa terrible série de 7 matches sans victoire (leur dernier succès remonte au 10 février) à Évian (17e), le premier non-relégable. Enfin, Lorient (8e) essayera de prouver que la déroute subie à Lille le week-end dernier (0-5) n'était qu'un faux pas sans lendemain. Bastia (12e), loin de la zone rouge comme du haut de tableau, semble être l'adversaire idéal pour remplir cette mission.

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